The present account of Luvale female puberty rites has a twofold object. Firstly to provide a short factual description of the ritual, on which existing information is scanty. Data from the Luvale provide the basis of the present notes, but occasional reference is made to the allied tribes. Secondly an attempt is made to estimate how far the rites have been affected by present-day influences.

CONSERVATION DES USAGES ANCIENS DANS LES RITES DE LA PUBERTÉ CHEZ LA FEMME, PARMI LES LUVALE, ET LEUR ADAPTATION AUX IDÉES MODERNES

D'Après les formes traditionnelles de ces rites parmi les Luvale et les tribus apparentées, la fertilité et les qualités de bonne ménagère étaient soulignées comme étant les deux fonctions les plus importantes chez la femme. Puisque, par le passé, il était d'usage pour les jeunes filles d'être promises ou données en mariage avant la puberté, le mari ou le fiancé avait un rôle à jouer dans le rituel, dont plusieurs phases faisaient ressortir ses devoirs et ses responsabilités envers sa femme. Les conditions modernes ont apporté quelques modifications de détail dans les rites de la puberté, mais il n'y a aucune indication qu'ils soient tombés en désuétude. L'ancienne génération insiste encore sur l'importance de la magie de la fertilité et maintient toujours l'idéal de la tenue conjugale, exprimé dans les directives données aux jeunes filles. Les personnes plus jeunes ont une conception différente des qualités considérées comme souhaitables pour une épouse, et les jeunes filles n'admirent plus, ni ne désirent, la fertilité — tout au moins pendant les premières années de mariage. L'auteur exprime l'idée que les rituels sont encore en usage en raison du fait qu'ils offrent une occasion pour des fêtes sociales et constituent des facteurs intégrants dans la vie sociale. L'enseignement donné aux jeunes filles a rapport, actuellement, au comportement sexuel, plutôt qu'aux devoirs ménagers et comprend des conseils sur l'emploi des moyens anti-conceptionnels.