Published online by Cambridge University Press: 07 December 2011
Students of Europe's contact with Africa have long regarded the Christian missions in the ancient kingdom of Kongo as a peculiarly potent symbol. For some the conversion and subsequent reign of Afonso I in the first half of the sixteenth century were a momentary aberration, a false dawn quickly to be obscured by the realities of the exploitation associated with mercantile capitalism and the horrors of the Atlantic slave trade. For others, the story of these missions has merely served to illustrate the continuing inviolability of indigenous traditions. Kongo society, it is argued, accepted only a thin veneer of Christianity, while its basic cosmology, practices and beliefs remained unchanged.
‘Come vero prencipe Catolico’: les capucins et les dirigeants du soyo au cours du dix-septième siècle
Les archives détaillées des missionnaires capucins révèlent l'étendue extraordinaire de l'influence chrétienne au Soyo, l'ouverture maritime du Congo et une puissance importante dans la région au cours du dix-septième siècle. Le Soyo était considéré par les missionnaires comme un état catholique, où le baptême était accepté comme la norme. Le dirigeant était envelopé dans le rituel Chrétien, et l'élite dirigeante était soumise à un endoctrinement rigoureux dans la discipline chrétienne. Dans leur jeunesse, les membres de la lignée royale servaient les missionnaires d'interprêtes et de proches collaborateurs. Comme adultes, ils appartenaient à des confréries qui dans la capitale, Mbanza Soyo, maintenaient une discipline rigide pour les hommes et les femmes. Cette élite acceptait de plus en plus le principe de mariage selon la loi canon, et cette acceptation fut graduellement imposée au rest de la population. Confession et sacrement de pénitence dans lesquels missionnaires et interprêtes co-opéraient, étaient des outils efficaces dans le processus de christianisation. L'impact cumulatif de cette influence chrétienne peut également être discerné dans les attitudes populaires changeantes à Mbanza Soyo en ce qui concernait les ancêtres: vers 1660 on s'opposait encore dans certains secteurs aux enterrements Chretiens, mais vers 1680 le culte des morts fut assimilé dans la tradition catholique de Toussaint.
La majorité des Chrétiens baptisés ne se rallia cependant pas à l'offensive de front de la Mission sur les croyances et pratiques religieuses indigènes. Il se peut qu'une petite minorité ait accepté la condamnation par les missionnaires des rites indigènes, mais les dirigeants et la majorité désiraient clairement conserver au moins quelques éléments de leurs pratiques antérieures. Confronté avec leur résistance déterminée un missionnaire compatissant commença exprimer des doutes en ce qui concernait la validité de la fonction missionnaire rigide de la Mission. Il est concevable qu'une forme d'adaptation théologique ou même qu'un dialogue aient pu s'ensuivre, mais il n'y avait pas de prêtres indigènes au Soyo, et la Mission se détachait de plus en plus des dirigeants par suite de ses tentatives d'empêchement de la vente des esclaves baptisés aux hérétiques.
Par la suite, la direction du changement religieux au Soyo fut altérée. Lélan de christianisation se réduisit pour disparaître éventuellement. Beaucoup de facteurs distinguèrent le Soyo du reste du Congo, mais l'étendue de l'influence chrétienne au Soyo au dix-septième siècle demande une réévaluation des interprétations antérieures de ces premières missions catholiques.