Published online by Cambridge University Press: 07 December 2011
Water control has long appeared an attractive technological solution to risky farming i n zones dependent on rain-fed cropping systems, especially in semi-arid regions. From the early twentieth century, European technicians and administrators sought to develop irrigated agriculture in African colonies. In the French Soudan the earliest colonial waterworks date back to the 1920s, just outside Bamako, in the vicinity of Baguineda. From Baguineda the French went on to develop a much larger-scale irrigation project north of Segou known as the Office du Niger. This study uses archival documents to show that a new system of crop production was imposed on peasants by the colonial state. Using labour requisitions and in some cases forced resettlement, the colony introduced new crops and technology for rapid intensification, and in so doing organised a new agricultural system oriented primarily towards the market. The Baguineda project began as, and remained, an enclave, spatially distinct from the surrounding dryland grain and pulse cropping system oriented primarily towards lineage reproduction. In common with many subsequent introduced agricultural development projects in Africa, its lack of success was due in part to the conflicting interests of poor peasant workers and powerful foreign promoters.
Le contrôle de l'eau est apparu pendant longtemps comme étant une solution techno logique attrayante à une agriculture hasardeuse dans les zones qui ont des systèmes agricoles dépendants de la pluie, particulièrement dans les régions à moitié arides. A partir du début du vingtième siècle les techniciens et administrateurs européens ont cherché à developper une agriculture irriguée dans les colonies africaines. Au Soudan français les premières usines coloniales de distribution d'eau datent des années 1920, juste en dehors de Bamako dans la vicinite de Baguineda. Après Baguineda, les français continuèrent à développer un projet d'irrigation sur une échelle beaucoup plus grande au nord du Ségou, endroit aussi appelé ‘l'office du Niger’. Cette étude utilise des documents d'archive pour montrer qu'un nouveau système de production de cultures a été imposé aux paysans par l'état colonial. Utilisant des réquisitions de main d'oeuvre et dans certains cas un repeuplement forcé, la colonie a introduit de nouvelles cultures et technologies pour une intensification rapide, et ainsi faisant ont organisé un nouveau système agricole orienté principalement vers le marché. Le projet de Baguineda a commencé comme, et est toujours, une enclave spatialement distinct du système de graines sur terre sèche orienté en premier lieu vers la production du linéage. En commun avec beaucoup de projets de développement agricole en Afrique introduits par la suite, son manque de succès a été du en partie aux intérèts conflictuels des pauvres ouvriers paysans et des puissant promoteurs étrangers.