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Spécimens du Folklore de la Tribu des Batchopi

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

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La petite tribu des Batchopi (phon: Bat∫opi) occupe le territoire de l'Afrique orientale portugaise compris entre le 34e et le 35e degrés de longitude est (Greenwich) et le 24e et 25e degrés de latitude sud. Autrefois beaucoup plus nombreuse, établie sur un beaucoup plus vaste pays, cette tribu a été décimée par les guerres d'extermination que les potentats Bangoni, Mouzila et Goungounyana entreprirent contre elle. En outre, les Batchopi se sont peu à peu différenciés des Vatonga (sans ‘h’) d'Inhambane ou Vakoka, leurs frères par le sang et la langue. La proche parenté de ces deux groupes, on peut même dire leur commune origine, est facile à prouver: en effet, ils possèdent maintenant encore un grand nombre de noms de famille communs (Nyamu∫we, Nyaphosi, Nkome, Nkumbe, etc.), et le vocabulaire des deux langages respectifs montre un fond commun considérable (je ne note ici qu'un fait particulier: le mot ‘pierre’ se trouve être le même, en tchopi t∫iwindi, en gitonga giwindi, et ce mot est tout à fait différent de celui que l'on rencontre dans les autres langues bantoues).

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1933

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References

page 90 note 1 S.P.C.K., London, 1902.

page 91 note 1 Cf. classification Bleek, de, Comp. Gram., 1862, etGoogle ScholarJacottet, , Langues du Haut Zambèze, 1896.Google Scholar

page 90 note 2 Cf. Bantu Studies, juillet 1927, pp. 57 à 71.Google Scholar

page 90 note 3 Cf. Memorandum, i, 1927.Google Scholar

page 92 note 1 Bantu Studies, juillet, 1929.Google Scholar

page 93 note 1 Remarquer la forme kala' hatsile, composée du verbe ku kala, ‘rester’, et de l'adverbe ahatsi, ‘par terre’; le tchopi permet dans ce cas cette curieuse formation du passé où l'on ajoute le suffixe à l'adverbe: présent Ni ‘kala’ hatsi et non pas ni kalahatsa.; parfait Ni kala 'hatsile et non pas ni kalile 'hatsi.

page 94 note 1 C'est par cette phrase que le conteur termine généralement sa narration. Peut-être, comme chez les Bathonga, exprime-t-elle à peu près ceci: ‘Thuuu …va t'en. Ne reviens plus me troubler. Ne m'obsède plus!—Littéralement: Thuu! Si tu reviens, je te brûlerai avec du feu!’ Cf. Junod, H. A., The Life of a South African Tribe, ii, p. 212.Google Scholar