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The Significance of Descent in Tale Social Structure

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

The Tallensi of the Northern Territories of the Gold Coast furnish data of special interest for the study of comparative social structure among the peoples of West Africa. Large as the ethnographic literature on West Africa is, it is singularly lacking in analytical data concerning social structure. Some of the most useful collections of ethnographic information on West African peoples thus lack the foundation without which a coherent picture of a society is impossible. Tables of kinship terms, enumerations of kinship usages, catalogues of marriage and inheritance customs, and such-like information are no more than the raw materials for the construction of a systematic representation of social structure. And very often the raw materials are not sufficient. There are plenty of bricks but no mortar. The reasons for such lacunae are obvibys. A sympathetic amateur ethnographer can bring together material of inestimable value; but without a good theoretical grounding in modern social anthropology the field worker will not look for, and even if he stumbles across it, will not recognise the kind of material necessary for an understanding of social structure. He must; first of all, have the concept of a total social structure clearly in his mind; and he must look for the connexions, which are very often implicit, by which ostensibly discrete processes and institutions are related to one another in a meaningful pattern.

Résumé

Les Tallensi des Territoires septentrionaux de la Côte de l'Or sont, à tous points de vue, un exemple typique des tribus qui habitent les territoires anglais et français parcourus par le Volta et ses affluents. Pour tous les rapports juridiques, rituels et politiques, les liens de parenté qu'ils observent sont ceux de la descendance en ligne masculine. Mais, comme beaucoup d'autres peuplades d'Afrique occidentale, les Tallensi admettent aussi les rapports généalogiques en ligne féminine, théoriquement sans limite de degré. Théoriquement aussi, le mariage est interdit entre des personnes unies, a un degré quelconque, par un lien de parenté. Les groupes sociales qui sont l'élément structural essentiel de la société Tale sont basés sur la ligne de descendance mâle; la ligne de descendance féminine n'y joue aucun rôle, et n'est reconnue que dans certains cas où elle établit un lien défini entre des individus ou des groupes tribaux.

Les groupements généalogiques de Tale aboutissent à un système de segmentation très précise. Le groupe généalogique le plus vaste est le ‘maximal lineage’, qui comprend tous les descendants en ligne mâle d'un certain ancêtre, à huit ou dix générations. Le groupe généalogique le plus restreint est le ‘minimal lineage’, qui ne comprend que tous les enfants d'un même homme. Comme les liens de parenté entraînent l'exogamie, au point de vue juridique, politique et rituel, le groupe généalogique effective se trouve composé par les descendants mâles d'un même ancêtre. Entre les groupes maximal et minimal, il y a place pour toute une hiérarchie de segments généalogiques, tous établis suivant les mêmes principes, mais différant les uns des autres par le degré d'éloignement de l'ancêtre commun auquel ils se rattachent. Chaque individu appartient à toute une série de segments généalogiques. Suivant les cas, c'est l'un ou l'autre niveau de la hiérarchie qui se trouve jouer, et la même personne peut se trouver agir un jour en tant que représentant d'un segment généalogique remontant à un arrière grandpère commun, et un autre jour en tant que membre d'un segment généalogique remontant à un ancêtre plus éloigné.

Le groupe généalogique est basé sur la famille polygame où les enfants sont unis entre eux par le fait d'avoir un mëme père, mais se subdivisent en plus petits groupes bien distincts comprenant chacun tous les enfants d'une même mère. C'est de la même manière que chaque segment d'un groupe généalogique établit ses rapports de descendance en ligne féminine. C'est ainsi que la descendance en ligne masculine et celle en ligne féminine servent l'un et l'autre, et d'une manière complimentaire à établir les groupes généalogiques.

Un élément fondamental du système de parenté que nous venons de décrire, est un culte des ancêtres très développé qui a un rôle important tant comme critérium des rapports de parenté que par la manière dont il assure la cohésion entre les membres d'un même groupe familial.

Les rapports établis par une origine commune en ligne paternelle ou maternelle, tels que nous venons de les examiner dans le système de parenté, se retrouvent dans tous les aspects de l'organisation sociale. Le pendant essentiel au principe de la parenté établie par descendance mâle est celui de la parenté par descendance utérine (soog). Mais les descendants en ligne féminine d'une ancêtre commune ne forment pas un groupe cohérent. Ils sont éparpillés parmi des clans différents, et les liens qui les unissent entre eux sont purement personnels. Des parents en ligne uterine ne peuvent rester en contact que s'ils ne sont pas trop éloignés, tant au point de vue généalogique que dans l'espace. C'est pour cela qu'il n'est guère tenu compte de la parenté utérine au-delà de la quatrième ou cinquième génération. La descendance en ligne féminine a d'ailleurs, comme toute les institutions de Tale, un côté mystique. Les qualités nécessaires pour devenir sorcière (sɔi) se transmettent par les femmes. Mais cet aspect n'a qu'un intérêt idèologique, car la sorcellerie ne joue qu'un rôle très peu important dans la vie mystique de Tale.

En dehors des rapports de parenté en ligne purement utérine, les rapports généalogiques avec la parenté mâle de la mère sont d'une extrême importance dans la vie sociale de l'individu et de la communauté. Le frère de la mère, par exemple, joue un rôle important dans la vie de tout homme et de toute femme de Tale.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1944

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References

page 363 note 1 The lineage is clearly the basic unit of jural and political organization among the Ibo (vide Meek, C. K., Law and Authority in a Nigerian Tribe)Google Scholar and the Yakö (vide Forde, C. D., (a) ‘Fission and Accretion in the Patrilineal Clans of a Semi-Bantu Community in Southern Nigeria’, J.R.A.I. Ixviii, 1938, pp. 311–38Google Scholar; and (b) Marriage and the Family among the Yakö, London School o f Economics Monographs on Social Anthropology, No. 5, 1941Google Scholar) of southeastern Nigeria. This appears to be the case also with the Gã of the Gold Coast (vide M. J. Field, Social Organisation of the Gã). It would appear to be the significant unit in respect of the laws of property, inheritance and succession, and legal responsibility among the matrilineal Akan peoples of the Gold Coast, as can be inferred from a careful reading of Rattray's classical monographs Ashanti and Ashanti Law and Constitution side by side with J. B. Danquah's Akan Laws and Constitution and Cases in Akan Law. Mr. K. A. Busia's as yet unpublished field material confirms this inference for Ashanti. In Dahomey, as Herskovits shows clearly (vide M. J. Herskovits, Dahomey), the lineage principle plays a very important part in every phase of social and economic life, and this is true also of the Yoruba (vide W. R. Bascom, The Sociological Role of the Yoruba Cult Group, American Anthropologist Memoir Series, No. 63, 1944). The ethnographic literature of French West Africa shows that the lineage is probably the backbone of social structure among the Mole, Gurma, and Mandingo speaking tribes as is shown also in Rattray's Tribes of the Ashanti Hinterland (vide Labouret, Les Tribus du Rameau Lobi and Monteil, G, Les Bambarra du Segou et du Kaarta).

page 363 note 1 Vide M. Fortes, ‘The Political System of the Tallensi’ in African Political Systems, edited by M. Fortes and E. E. Evans-Pritchard.

page 363 note 2 A preliminary discussion of this subject was given in my paper on ‘Kinship, Incest and Exogamy in the Northern Territories of the Gold Coast’, in Custom is King, Essays presented to R. R. Marett Both the terminology used in that paper and the data offered are superseded by the present paper. A full analysis of the Tale lineage system is given in my forthcoming book The Dynamics of Clanship among the Tallensi, excerpts from which have used in the present paper.

page 363 note 3 This is an hypothesis. But the Ibo, Yakö, Yoruba, and Dahomey data, referred to in a previous footnote, make it seem highly probable.

page 363 note 4 Forde, in his Marriage and the Family among Yakö, pp. 114–16Google Scholar, discusses this question and says that the Yako family is ‘not the nuclear kinship unit from which other larger units (i.e. lineages) are built up’. This, as he maintains, is probably true of every society in which unilineal descent is recognized in the formation of corporate groups. But that is surely not the real issue, as can be seen from, e.g., Radcliffe-Brown's treatment of the subject (in his Social Organisation of the Australian Tribes) or Firth's analysis in We, The Tikopia. The family can be thought of as the ‘origin’ of kinship relations in the same way as the heart can be regarded as the ‘origin’ of the blood stream, though the heart would presumably be functionless without the whole circulatory system. Forde has, however, raised a theoretical problem of real importance for comparative studies of social structure, when he points out that the permanent and socially dominant structural machinery of kinship is the lineage and not the family, among the Yakö. This is true also the of the Tallensi.

page 363 note 5 e.g. in his paper On the Concept of Function’, American Anthropologist, vol. xxxvii, 3, 1935Google Scholar.

page 363 note 6 Vide E. E. Evans-Pritchard, The Nuer, and Forde, J.R.A.I., loc. cit.

page 364 note 1 This illuminating concept defining the relationship of past and present in historical process comes from R. G. Collingwood's Autobiography.

page 364 note 2 Further ethnographic details are given in my previously cited papers and in , M. and Fortes, S. L., ‘Food in the Domestic Economy of the Tallensi’, Africa, ix. 2, 1956Google Scholar; see also Rattray, Tribes of the Ashanti Hinterland.

page 364 note 3 These peoples occupy roughly the drainage area of the Volta River system in British and adjacent French territory.

page 373 note 1 It must be remembered that agnates are also cognates; cognates who are not agnates do not form corporate groups.

page 374 note 1 This point is also stressed by Forde in Marriage and the Family among the Yakö.

page 375 note 1 Cf. my paper on ‘Kinship, Incest and Exogamy’ previously cited (p. 363, n. 2).

page 381 note 1 Cf. the Ashanti, among whom it is the patrilineal line which has the submerged function (R. S. Rattray, Ashanti). Among the Yakö the balance is more even, cf. Forde, loc. cit., J.R.A.J. lxviii. 1938.Google Scholar

page 382 note 1 This, as is well known, is the rule in very many African societies.

page 382 note 2 The social definition of uterine descent in terms of the notion of witchcraft is consistent with its functions in the structure of Tale society. The meaning of soog is neatly symbolized in this notion. And this is true, also, of the only other attribute of social personality that is held to follow the uterine connexion. This is summed up in the concept of tyuk, indirect or inadvertent guilt for another person's death or misfortune. It is unnecessary to discuss this here, as it follows the same rules as the idea of witchcraft.