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The Religions of Nigeria

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

Most people are aware that Nigeria is named after the river Niger, but many may be surprised to hear that the word Niger is not derived from the Latin adjective niger meaning ‘black’, but from a Libyan and Sudanic root, meaning ‘water“or ‘river’. This word was used by the geographer Ptolemy some 1,800 years ago in the Greek form of ‘Niγɛιρ’, and it is used to-day by the tribes of lake Chad in the form of njer. But Pliny employed the form Nigris, and from very early times the land of the Niger was called Nigritia. The modern name of Nigeria was only invented forty-six years ago by Miss Flora Shaw, who became, quite appropriately, the wife of Lord Lugard, the master-builder of Nigeria. In a letter to The Times, written in 1897, Miss Shaw said, ‘It may be permissible to coin a shorter title for the agglomeration of pagan and Mahomedan States which have been brought, by the exertion of the Royal Niger Company, within the confines of a British Protectorate.’ Her suggestion that the new title should be Nigeria was at once accepted. But it did not receive official recognition until the territories of the Royal Niger Company were formally taken over by the Imperial Government in 1900, and were formed into the two administrations known as Northern Nigeria and Southern Nigeria. Fourteen years later these two administrations were amalgamated into a single Nigeria, which then became, next to India, the most populous dependency in the British Empire.

Résumé

LES RELIGIONS DE LA NIGÉRIE

La Nigérie est, après les Indes, la dépendance qui a la population la plus dense de tout l'Empire Britannique. Elle contient environ 1 million de Chrétiens, 8½ millions de Mahométans, et 10½ millions de païens. La plupart des Mahométans sont concentrés en Nigérie du Nord. Pour plusieurs raisons, l'Islam a eu plus d'influence en Afrique Occidentale que la religion chrétienne. Il a été sous beaucoup de rapports un agent civilisateur, ayant éliminé bon nombre de coutumes barbares. Dans la Nigérie du Nord, cependant, il a retenu un certain nombre de pratiques locales, et, ne s'étant pas émancipé de ces formes antiques, n'a guère suivi l'évolution du développement moderne.

Il y a plus de 275 tribus en Nigérie, chacune possédant sa propre religion, mais ayant en commun certaines idées fondamentales, à voir:

(1) Croyance en une force supérieure, impersonnelle (kofi ou kwari), par la vertu de laquelle un homme peut acquérir un caractère fort et puissant, ce qui est universellement fort admiré.

(2) Croyance en un compagnon personnel, spirituel, ou second ‘moi’ (chi) uni a l'individu des l'instant de la conception, et responsable des qualités de l'individu, de ses talents et de ses défauts, de tout accident et de tout malheur. Certaines tribus identifient le chi avec dindi, âme.

(3) Kindo, le lieu des morts, réplique de ce monde. Parmi les Jukun et les Yoruba, il est admis que les esprits des morts sont jugés selon leurs actes commis au cours de cette vie, et qu'ils subissent l'extinction ou la réincarnation.

(4) Culte des ancêtres. Celui-ci est la pierre angulaire de toute religion en Nigérie, et la force la plus puissante capable de maintenir la cohésion du groupe. Les ancêtres sont propriétaires du sol et gardiens des mœurs. Ils veillent sur leurs parents terrestres et sont susceptibles de leur porter secours. Sans l'assurance de leur aide, aucune entreprise ne réussit. Les prêtres, les chefs et les chefs de famille sont les porte-parole et les représentants des ancêtres. Les ancêtres vivent en contact étroit avec les dieux, et la vénération d'un roi décéde est, en effet, de l'adoration des dieux. Les rois vivants sont des dieux incarnés. Le roi, au moyen d'actes rituels journaliers, maintient des relations avec les dieux et les ancêtres, afin d'assurer le bien-être de son peuple.

(5) Les dieux comprennent généralement une divinité dirigeante, un esprit universel, et d'autres, moindres divinités, telles que le dieu du soleil, le créateur, l'esprit de la terre, etc. Les dieux parlaient par leurs oracles, dont les agents se trouvaient dans chaque village. Les oracles devenaient ainsi des instruments légaux puissants pour influencer la vie et la conduite des peuples; beaucoup d'entre eux n'existent plus aujourd'hui.

Dans toute l'Afrique Occidentale, il y a des cas fréquents de ‘possession’, dont le sujet tombe dans des états de transe ou d'extase, amenés par l'individu même ou causés par un stimulant extérieur. Prêtres et prêtresses sont ordinairement des personnes de ce genre.

Quel sera l'avenir de ces religions, en face des conditions sociales changeantes, des horizons élargis, de nouvelles conceptions de la moralité?

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1943

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References

page 106 note 1 With the addition of the Colony of Lagos and the Niger Coast Protectorate.

page 106 note 2 Even in the pagan tribes there is no room for diversity of religious doctrine and practice, since one of the main functions of the pagan religions is the preservation of the unity of the group.

page 107 note 1 i.e. marriages contracted under the Marriage Ordinance.

page 108 note 1 There are about 37,000 of these schools, each with a few pupils only. Efforts are being made gradually to introduce some useful secular education and the teachers are themselves receiving instruction for this purpose.

page 111 note 1 But Johnson (History of the Yorubas, p. 30) says that although the women are no longer deceived they make their offerings to the Egugun with cheerfulness and with a sure expectation of blessings.

page 112 note 1 Among the Yoruba there is an annual rite in which the official known as Basorun divines with kolas to see if the king's sacrifices continue to be acceptable to the gods. If not he must die. See Johnson, History of the Yorubas, p. 48.

page 112 note 2 Johnson, op. cit., p. 34.

page 112 note 3 Johnson, op. cit., p. 155.

page 112 note 4 This word is commonly contracted to Chuku.

page 115 note 1 1 Kings xviii. 28.

page 117 note 1 ‘In one of the memoranda drawn up by the Advisory Committee on Education in the Colonies (whose Chairman is the Under-Secretary of State) it is made clear that religion should hold a central place in the educational system and that every opportunity should be afforded to the Christian missions for the propagation of the Christian faith, so long as no compulsion is used and nothing is done which is contrary to the expressed wishes of the people and their rulers.’ (E. R. J. Hussey, Europe and West Africa, p. 126.)