Hostname: page-component-cd9895bd7-jn8rn Total loading time: 0 Render date: 2024-12-23T10:07:35.862Z Has data issue: false hasContentIssue false

The Political System of Konkomba

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

The Konkomba live in Northern Togoland in both French and British Mandated Territory and principally about the banks of the Oti River, a tributary of the Volta. Their country lies between 9° and 9° 50' N. and 0° and 0° 50' E. The total population is about 45,000. Their language is one of the Gurma group of the Voltaic family. The great majority of them live on a grassland plain that lies between the low hills of eastern Dagomba and the Kotokoli hills. The plain is very low-lying and conditions are severe, alternating between considerable desiccation and severe flooding. The compounds are grouped in small hamlets of a dozen or so straggling along low ridges in the plain; in the wet season communication between hamlets is very difficult.

Résumé

LE SYSTÈME POLITIQUE DES KONKOMBA

Les Konkomba du Nord du Togo sont au nombre de 45.000 personnes environ, qui habitent une plaine verdoyante, située entre les collines de Dagomba et celles de Kotokoli. Ils vivent dans de touts petits hameaux dispersés, entre lesquels les communications sont souvent difficiles. Us sont divisés en clans, dont chacun occupe son propre territoire, et comprend, ordinairement, à peu près 250 membres au plus. Les clans sont partagés en deux (ou quelquefois en plus de deux) lignées principales, qui se divisent, à leur tour, en de petites lignées. Dans certains clans, les deux lignées majeures qui les composent sont en contraposition, ce qui signifie que les rôles rituels sont partagés entre eux, une lignée étant connue comme ‘Le Peuple du Propriétaire de la Terre’, et l'autre ‘Le Peuple de l'Ancien’; le ‘Propriétaire de la Terre’ est le gardien des lieux sacrés et en matière de rituel, il a le droit d'ancienneté sur ‘l'Ancien’. Les membres des lignées en contraposition n'ont pas le droit de se marier entre eux.

Un clan est une unité économique, rituelle et légale. L'autorité de l'ancien du clan (le plus ancien des chefs des lignées) est souveraine à l'intérieur du clan; son autorité, cependant, est rituelle et morale, mais elle n'est pas légale et n'a aucun effet en dehors du clan. A l'intérieur du clan, l'emploi de la force et les représailles sont defendus. Les relations entre les clans sont virtuellement hostiles, mais l'hostilité est atténuée par un système de relations rituelles dont le mantotib est la plus puissante, et qui comporte une bienveillance mutuelle, et une aide entre les membres des clans intéressés. Les clans de la même tribu reconnaissent aussi le rite spécial qui met fin aux dissensions. Du fait de ces relations rituelles, les clans sont groupés en tribus; entre les tribus les relations hostiles sont plus ou moins ininterrompues, et des combats s'ensuivent sporadiquement, mais la guerre entre les tribus ne revêt pas un tel caractère qu'une seule tribu konkomba est en guerre avec toutes les autres. De plus, des liens de parenté par mariage et par descendance maternelle interviennent pour éviter le combat entre des hommes de tribus différentes. Même sous la pression des attaques par les Dagomba et les Mamprussi, les tribus du Konkomba ne se sont jamais jointes pour former un groupe important, c'est-à-dire un peuple vis-à-vis d'autres peuples. Le caractère de l'environnement physique, qui favorise le développement de très petits groupes, ayant une étendue limitée de rapports avec d'autres groupes, pourrait être en partie responsable de cet état de choses.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1953

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

page 215 note 1 I do not speak of ‘law’ since I judge it advisable to confine that term to the usage of Radcliffe-Brown and Seagle, in which ‘law’ is prescriptive, normative and publicly sanctioned. Though there undoubtedly exist, in Konkomba, both moral obligations to achieve standards of behaviour and sanctions on breaches of those standards, the standards themselves were not laid down by a legislature, are not interpreted by a judiciary and are not enforced by an executive. Consequently, I speak not of law but of jural activities and a system of social control.