Article contents
The Juggernaut's apologia: conversion to Islam in black Africa
Published online by Cambridge University Press: 07 December 2011
Extract
This story begins with Robin Horton's thoughtful and stimulating article ‘African conversion’, published in Africa in 1971. My own ‘Conversion reconsidered’ followed in 1973. This was in part a response to Horton, though concentrating upon Islamic conversion, which had been only a supporting feature in Horton's chiefly Christianity-based argument. I also explored a little the possibilities for Muslim/Christian comparison in black Africa, a fruitful and promising field which has not figured prominently in the subsequent discussion, but to which I return briefly towards the end of the present article. Horton's own rely (‘On the rationality of conversion’, in 1975) being essentially rather acid in tone, it seemed best at the time to let the matter rest, which I did.
Résumé
Conversion à l'Islam en Afrique noire
Cet article poursuit la discussion entamée par Robin Horton dans son exposé ‘Conversion africaine’ (Africa 1971) – la question élémentaire étant la suivante: ou bien les modes de développement religieux (même chrétien et musulman) en Afrique noire sont essentiellement détermineés par l'influence persistante de la cosmologie traditionnelle, qui s'éléve, comme le phénix, de nouveau des cendres du colonialisme et de la conversion; ou bien les religions mondiales ont introduit elles-mêmes une nouvelle cosmologie. La ‘théorie intellectualiste’ de Horton défend la première hypothèse, alors que cet article défend la seconde, en se rapportant particulièrement au développement, comme un juggernaut, de l'Islam en Afrique noire.
La pénétration de l'Islam la plus lointaine est facilityée paar l'impact des exemples et des symboles musulmans sur l'extérieur. Le clerc musulman, par le fait qu'il pourvoit une variété de services religieux – mais à la fois souvent utilitaires – est un pionier important. La foi dans les pouvoirs du clerc peut être plus importante au début que la perception de l'Etre Suprême. L'impact de l'Islam est accumulatif, à la fois à la même époque couvrant une large étendue, et également chronologiquement (assistée par l'alphabétisme, qui préserve pour le futur les changements qui ont eu lieu dans le passé).
La réponse à l'Islam et au Christianisme en Afrique de l'Ouest a été très sélective. Horton a avancé que cela prouve que ‘la situation socio-culturelle à I'intérieur de l'Afrique de l'Ouest contemporaine’ a exercé une influence décisive. Cet article avance, au contraire, que la sélection est un aspect inévitable de la condition humaine: personne ne peut accepter une religion mondiale en son entier. Qui plus est, même si la sélection initiale était largement déterminée par ‘la situation socio-culturelle contemporaine’, cette sélection peut tout de même inclure des éléments qui pourraient à la fin conduire le sélectionneur à une nouvelle cosmologie – une cosmologie exclusive, lettrée, eschatologique, consciente du temps linéaire, pivotant sur une personnalité historique. Un autre élément d'importance considérable est la lutte, à I'intérieur de la communauté musulmane d'Afrique de l'Ouest elle-même, pour définir et défendre l'orthodoxie: ce n'est pas la responsabilité d'une observateur externe de déterminer ce qu'est l'orthodoxie et ce qui ne l'est pas – mais un tel observateur doit être conscient de l'importance profonde de cette lutte.
Si ‘la situation socio-culturelle contemporaine’ devait exercer une influence décisive sur l'établissement et le développement de l'Islam et du Christianisme en Afrique de l'Ouest, on pourrait alors s'attendre à voir les deux religions se développer de facon similaire. En fait, alors que les musulmans réformateurs d'Afrique de l'Ouest se sont constamment tournés pour la plupart vers des modèles extérieurs, les chrétiens eux, parlent plutôt d'une ‘adaptation à’, ou même d'une ‘incarnation en dedans’, l'Afrique noire.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 1985
References
REFERENCES
- 32
- Cited by