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The isusu: an institution for capital1 formation among the Ngwa Igbo; its origin and development to 1951

Published online by Cambridge University Press:  07 December 2011

Extract

Two contrasted viewpoints are adopted by scholars towards indigenous credit institutions in underdeveloped societies. The first holds that such institutions cannot play any significant role in capital formation in those societies. Thus Firth (1964: 15–34) doubts ‘if such credit associations can contribute substantially to capital formation to promote economic growth significantly’. The second viewpoint is held by those who accept the important contributions of these institutions in the process of development but understate their functions and value in the process of development. Geertz (1962: 241–63) belongs to this group. After analysing indigenous credit institutions in Asia and Africa, he asserts that they can serve as a kind of ‘middle rung’ in economic development. He sees them as an ‘educational mechanism in terms of which peasants learn to be traders not merely in the narrow occupational sense, but in the broad cultural sense’. These conclusions seem to have influenced other scholars studying credit institutions in Africa. For instance, in his study of credit associations among the Afikpo Igbo, S. Ottenberg (1968: 237–52) adopts much of Geertz's stance.

Résumé

L'Isusu: une institution pour la formation de capital chez les Ngwa Igbo: ses origines et son developpement jusqu'en 1951

L'essai est une étude de l'lsusu, une institution fondée sur le crédit, chez les Ngwa Igbo, et se concentre sur ses origines, son développement et sa contribution au procédé de formation de capital dans cette société. Sont étudiées, par rapport à des généralisations élaborées par des scientifiques sociaux tels que Raymond Firth et Clifford Geertz, les fonctions et la valeur des institutions de crédit indigoènes dans le procédé de développement des sociétés sous-développés d'Asie et d'Afrique. Alors que Firth doute de la contribution de telles institutions au procédé de formation de capital dans les sociétés sous-développées, Geertz par contre accepte leur contribution significative, mais soutient que les institutions sont le produit de la civilisation européenne formées en tant qu'institutions temporaires par une société agraire en voie de développer une économie commerciale, et que de telles institutions donneront éventuellement naissance aux institutions de crédit modernes - banques, compagnies d'assurance et sociétés coopératives.

Cet essai essaye de démontrer la faiblesse des ces arguments. Il démontre que l'Isusu des Ngwa Igbo est indigoène et qu'il fut développé en réponse à un besoin socio-économique traditionnel - le mariage; qu'il n'a pas réussi à transformer l'économie Ngwa d'agraire à commerciale mais qu'il a soutenu l'économie agricole au travers de prestation d'argent pour subventionner tous les besoins économiques importants des Ngwa tels que le mariage, l'acquisition de la terre, l'achat des provisions du ménage, la construction des maisons, la paiement des dettes, l'adhérence à des sociétés légalisées, l'éducation des enfants et les besoins de commerce qui n'auraient pas put être obtenus par la vente seule des produits de la ferme; qu'il a contribué à l'établissement d'une classe capitaliste substancielle au Ngwaland; et que, loin d'être une institution transitoire en voie d'être supplantée par le crédit moderne, l'lsusu a résisté à la compétition et est resté une importante source de formation de capital au Ngwaland de nos jours.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1984

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