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Forest Management, Farmers' Practices and Biodiversity Conservation in the Monogaga Protected Coastal Forest in Southwest Côte D'ivoire
Published online by Cambridge University Press: 03 March 2011
Abstract
The emergence of biodiversity standards in the nature conservation literature requires that we consider the interactions between conservation and local practices from a new angle. The coastal forest of Monogaga, a protected area inhabited by a local population, is an ideal terrain for comparing the impact of local agricultural practices and the activities of Sodefor, the government agency charged with the management of this conservation area. The discourses and uses of forest resources of these two actors allow us to compare the biodiversity of forest cover categories recognized by peasant farmers and Sodefor, using the standard statistical methods for measuring biodiversity (the Shannon and Weaver index, species richness, number of special status species).
For Sodefor, it is the most dense forest ecosystems (the ‘black forests’ ) and the lands that they occupy that constitute the area's natural heritage. The agency believes that these forests must be protected from all human uses, especially farming, if the forest is to be transmitted to future generations. In contrast, Wanne farmers view the old forests (kporo) as long-term fallows (teteklwoa) or reserves of fertile land that will be cleared when there is a need for more farmland in the future. For them, patrimony is constituted by the intergenerational transmission of a bundle of resource access and farming rights within lineages.
With regard to biodiversity, a comparison of the two types of resource management practices (Sodefor and farmer) gives nuanced results. The farmers' areas are more diverse than those of Sodefor when considering the Aké Assi threatened species list. For the Sassandrian species list, both management types maintained the same quantity of species. For endemics and the IUCN red list species, the spatial units controlled by Sodefor show more diversity.
Résumé
L'émergence de standards de biodiversité dans la conservation de la nature oblige à considérer les interactions entre conservation de la nature et pratiques locales sous un angle nouveau. La forê t littorale de Monogaga, classée avec ses habitants est un terrain idéal pour comparer les impacts des pratiques agricoles et ceux des activités de la Sodefor, gestionnaire officiel de l'espace classé.
Aprè s avoir recueilli les discours sur la forê t et observé les usages que ces deux acteurs font des ressources forestiers, une comparaison de la biodiversité des diverses catégories de couverts forestiers reconnues par les paysans et par la Sodefor, est proposé en utilisant des outils statistiques classiques des études de biodiversité : indice de Shannon et Weaver, richesse spécifique, nombre d'espèces à statut spécial.
Pour la Sodefor, ce sont les écosystèmes forestiers les plus denses (les ‘forêts noires') et les terres qu'ils occupent qui constituent le patrimoine naturel : pour être transmis aux générations futures, il doit être protégé de toutes les activités humaines et surtout de la mise en culture. Pour les fermiers wanne, en revanche, les vieilles forêts (kporo) comme les jachères anciennes (teteklwoa) sont avant tout des réserves de terres fertiles qui seront défrichées si le besoin s'en fait sentir. Ce qui est transmis de génération en génération, au sein des lignages, c'est un ensemble de règles d'accès à certaines ressources et de droits de mise en culture.
Sur le plan de la biodiversité, la comparaison des deux types de gestion (Sodefor et paysanne) donnent des résultats nuancés : Les espaces gérés par les fermiers sont plus diversifiés que ceux de la Sodefor quand on considère la liste des espèces remarquables de Ake Assi. Pour ce qui est des espèces sassandriennes, les deux types de gestion ne sont pas différents. En revanche, les espèces de la liste rouge de l'IUCN sont plus diversifiées dans les sites gérés par la Sodefor.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 2007
References
- 4
- Cited by