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Published online by Cambridge University Press: 23 January 2012
Les villages guerzé (kpèllè), et ceux des groupes ethniques apparentés de la région forestière de la Guinée, sont généralement bâtis sur une hauteur, à proximité d'un point d'eau, mais jamais dans un bas-fond auprès d'un ruisseau. Us sont situés à l'orée d'une forêt ou au milieu d'une clairière. Le village est souvent entouré par une ceinture d'éléments de forêt secondaire. Cette zone est respectée pour protéger les habitations des tornades violentes. Elle est indispensable pour la pratique des coutumes d'initiation et des sacrifices, et, très probablement, dans le passé, elle était utilisée à des fins défensives, ce rideau de forêt dense étant favorable aux guérillas. Souvent l'endroit choisi est l'emplacement d'anciens champs de culture abandonnés. Ainsi, les habitants ont l'avantage d'occuper un terrain épuisé et en même temps défriché.
page 45 note 1 ‘Les observations faites à ce propos par Mr. Aug. Chevalier sur les forfêts de la Côte d'lvoire [Revue de Botanique appliquée et d'Agriculture tropicale, 1937, p. 467] sont d'un grand intérêt; elles s'appliquent en effet à une région où la saison sèche est assez courte (trois à quatre mois) et où la forêt est dense et humide (forêt ombrophile; rain-forest). Si l'homme abattait un pan de forêt sans mettre le feu, le mal ne serait pas grand; une forêt secondaire aurait tôlt fait de remplacer la forêt primaire. Mais dans les clairières incendiées pratiquées dans la forêt ombrophile s'installent des graminées “pantropicales ’ qui ne poussaient pas dans la région avant la destruction de la for≖t: Imperata cylindrica, Sorghum guineense, Pennisetum pupureum, Hyparrhenia diplandra, Chasmopodium caudatum, Andropogon tectorum. Ces herbes sont completèment desséchées à la fin de chaque saison séche et elles brûlent tous les ans, empêchant la reprise des arbres et faisant le terrain de plus en plus favorable aux graminées.‘
page 45 note 2 ‘En Afrique occidentale ont été instituées à partir de 1928 de nombreuses réserves forestières, de protection et de production. Le décret du 5 Juillet 1944 a créé la Réserve naturelle intégrate des Monts Nimba, qui comporte 17.130 hectares de ce massif, englobant une végétation extrêmement riche: forêt vierge, forêts secondaires, prairie montagnarde à orophytes, forêt d'altitude à Parinari, formations rupicoles.’ Schnell, R., La Forêt Dense. Paris: Paul Lechevalier, 1951, p. 124.Google Scholar
page 46 note 2 Elaeis guineensis.
page 46 note 3 En 1949 le prix du café Robusta était à N'Zérékoré de 30 à 40 francs le kilo. Au début de 1950, il était 80 francs et à la fin de l'année 100 francs. En 1953 la campagne du café a variée de 100 à 125 francs, En 1960 le prix du café a été fixé à 110 francs et en 1961 à 100 francs.
page 47 note 2 Thanos Mengrelis, Grenier Foula du cercle de Beyla. Dakar: Notes Africaines, n° 44, Oct. 1949, p. 118.
page 48 note 1 En mandé ‘argile’; sorte de pisé.
page 48 note 2 Harmgana madagascariensis, Hypéricacées.
page 48 note 3 Amomum citratum, Zingibéracées.
page 48 note 4 Musanga smithi, Moracées.
page 49 note 1 Cet article a été écrit bien avant la proclamation de l'Indépendance — 2 Octobre 1958. Aujourd'hui chefs de canton ont été remplacés par des chefs de postes administratifs, fonctionnaires, sous les ordres directs d'un Commandant de la Région administrative qui correspond au titre de Comles mandant de Cercle avant l'Indépendance.