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Elders, office-holders and ancestors among the Sisala of Northern Ghana1
Published online by Cambridge University Press: 23 January 2012
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There are two ways of approaching the data on African ancestor worship. They can be dealt with as a system of beliefs viz., as a body of thought, or they may be handled as a reflection of social relations. African ancestor worship has most commonly been dealt with in the latter fashion, e.g. Fortes (1959: 30) says:
the ancestor cult is the transportation to the religious plane of the relationships of parents and children; and that is what I mean by describing it as the ritualisation of filial piety.
Résumé
RAPPORTS ENTRE ANCIENS, INDIVIDUS EN FONCTIONS ET ANCÊTRES CHEZ LES SISALAS DANS LE NORD DU GHANA
L'auteur examine les problèmes théoriques qu'avaient soulevés Fortes (1959, 1965), Kopytoff (1971) et Brain (1973) sur les questions d'ancêtres et d'anciens en Afrique. Ces problèmes sont analysés à la lumière des données empiriques recueillies parmi les Sisalas, société patrilinéaire pratiquant l'horticulture et établie dans le Nord du Ghana.
L'auteur partage l'opinion de Kopytoff selon laquelle le terme d' ‘adoration’ des ancêtres est impropre, et est d'avis avec Brain que l'on devrait conserver les termes de ‘culte’ et de ‘sacrifice’ dans toute discussion portant sur les ancêtres en Afrique.
Les données provenant des Sisalas confirment l'hypothèse selon laquelle les Africains établissent une distinction conceptuelle et terminologique entre les anciens en vie et les ancêtres morts. Toutefois cela ne signifie guère que l'on peut laisser de côté les similarités qui existent entre ces deux catégories, car elles sont significatives dans le modèle émique.
L'auteur passe en revue les concepts sisalas de respect, de crainte, de protection, de puissance, de sagesse et de sacrifice. Les données suggèrent que les Sisalas reconnaissent certains rapprochements, en particulier entre les anciens en fonctions (tina) et les ancêtres défunts: les anciens en fonctions sont ceux qui sont détenteurs d'une autorité juridique sur des subordonnés. Ce sont des anciens dont la responsabilité est de protéger des hommes et des femmes subalternes, et qui ont le droit d'être craints et respectés. Les anciens qui ne sont pas en fonctions ne sont pas normalement craints, mais on leur manifeste du respect. Comme pour les anciens en fonctions, on doit le respect aux ancêtres et on les craint. Ainsi, il convient d'établir une distinction entre les anciens en fonctions, les anciens qui ne sont pas en fonctions et les ancêtres défunts dans toute étude ayant trait à ce sujet.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 1976
References
REFERENCES
- 12
- Cited by