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Dietary Change in a Sudan Village following Locust Visitation
Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
Extract
The village of Ulu lies at about latitude 10° N. between the White Nile and the Blue Nile in the southern part of the Fung area of the Anglo-Egyptian Sudan. The surrounding country is mostly thin savannah on black cotton soil but there are occasional outcrops of laterite as at Ulu itself. Water-holes are found and may be made in the larger watercourses after these have dried up at the termination of the rainy season. The dry season is roughly December to May. The inhabitants of Ulu call themselves Fung and are black Moslems of a possibly aboriginal stock. Wandering Araboid nomads of the Mesallamia and other tribes with camels, cattle, sheep, and goats may be encountered visiting traditional grazing areas. The Fung of Ulu cultivate millet, cow-peas and sesame seed as subsistence crops and in normal times surplus is bartered with the nomads for animals and no doubt clarified butter also. A small amount of cash is obtained by the gathering of acacia gum which is disposed of through the local Arab merchant.
Résumé
CHANGEMENT D'ALIMENTATION DANS UN VILLAGE SOUDANAIS
Cet article décrit une communauté de Musulmans africains négroïdes habitant une savane clairsemée, qui subissaient les conséquences d'invasions de sauterelles pendant trois saisons successives.
Le régime normal de la majorité consistait de viande deux fois par semaine, d'un peu de lait, de mil Sorghum comme mets principal, de doliques, et de graine de sésame, et, comme assaisonnement, d'oignons secs, d'hibiscus comestibles sees, de piments secs, et du sel. Ils consommaient également d'ordinaire du thé, du sucre, du café et de la bière de mil.
Leur source principale de nourriture détruite, et après avoir consommé leurs provisions de graine à semer, ils se mirent à prendre au piège du gibier et à récolter des produits de la brousse — particulièrement des pintades et des ignames sauvages, D. dumetorum Pax. Cette igname, quand elle n'était pas convenablement préparée, a été la cause de plusieurs cas d'empoisonnement dioscoréine, et, autre part dans la région, de quelques morts. Les méthodes de préparation sont expliquées.
La communauté survécut ce régime de famine, d'une valeur calorique apparemment beaucoup plus basse, sans catastrophe éclatante, grâce à la pintade et à la valeur nutritive des autres produits de la brousse. Une analyse de la valeur nutritive du régime de famine révéla une augmentation relativement peu importante des déficiences de carotène (vitamine A), riboflavine (faisant partie du groupe des vitamines B2), d'acide ascorbique (vitamine C), et une déficience importante de thiamine (B1).
Les seuls symptômes de malnutrition sensiblement plus prononcés après huit mois de ce régime étaient ceux qui indiqueraient des déficiences de carotène, de thiamine, de riboflavine et d'acide ascorbique; des résultats qui s'accordent avec la composition du régime.
On se plaignait de douleurs et de distentions abdominales; les enfants développèrent un bedon anormal, et une femme se trouva victime d'un vague malaise, ataxie et tachycardie, qui semblerait indiquer une forme bénigne du béribéri, quoique sa condition eût pu être le résultat d'une légère attaque d'empoisonnement dioscoréine. En toute probabilité le béribéri était la cause principale du malaise, auquel l'empoisonnement dioscoréine a peut-être contribué.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 1949
References
REFERENCES
- 3
- Cited by