Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
Der. Begriff ‘hamitisch’ gehört mit zu den bisher am schwersten zu fassenden Problemen der Afrikanistik. Die Gründe dafür liegen einerseits in der phänotypen Verschiedenheit innerhalb der als ‘hamitisch’ geltenden Volksstämme, andererseits aber in dem sichtlichen Mangel einer einheitlichen Linie des geschichtlichen Werdegangs der Sprachen solcher Völker, soweit man einen solchen nach den Methoden der modernen Linguistik theoretisch festzustellen versucht hatte. Hier versagen solche Methoden, wenn auch nicht innerhalb des Einzelidioms, so doch im Hinblick auf einen historischen Sprachstamm. Während sich demgegenüber die rassisch auch nicht einheitlichen sogenannten Bantu schon durch den linguistisch einwandfrei und exakt festzustellenden historischen Bantu-Sprachstamm als eine geschichtliche Schicksalsgemeinschaft denkassimilierter afrikanischer Völker erweisen, so fehlt es auf dem Gebiete des ‘hamitisch’ genannten Volkstums durchaus an auch nur einigermassen systemfähigen allgemeinen Sprachkriterien. Während nämlich der moderne Afrikanist heute an der Hand von Meinhofs Vergleichsmethodik jederzeit imstande ist, schon bei erster Durchsicht eines in einem bislang noch unbekannt gewesenen afrikanischen Eingeborenenidiom abgefassten Textes eindeutig festzustellen, ob das Bantu ist oder nicht, und wenn ja, welche Stellung dieser Sprache im Rahmen des Gesammtsprachstammes zukommt, so war man bezüglich der Kriterien der Hamitensprachen bis vor Kurzem in der Hauptsache genötigt, ein mehr oder minder irrational formuliertes Allgemeinbekenntnis zum Glauben an eine sprachliche Einheit des Hamitischen abzulegen. Wer dann der gehörten Botschaft gegenüber seinen fehlenden Glauben betonen zu müssen meinte, den konnte man auch nicht widerlegen, selbst wenn er den ganzen Fragenkomplex rundweg negativ abzutun bereit war.
LE FONDEMENT HISTORIQUE DES LANGUES KAMITIQUES
Le groupe des langues kamitiques profondément différenciées entre dies (le berbère, le bedaouī, le bas- et le haut-couchitique) appartient originairement au même cadre que les langues sémitiques. Par rapport à leurs débuts historiques cependant nous ne possédons, à l'encontre de ces dernières, guère de données littéraires. Seule l'étude comparée des langues est à même de tracer des lignes historiques certaines, qui toutefois laissent sans réponse la question de savoir ce qui est proprement kamitique et ce qui ne l'est pas. Une étude comparative spéciale entre le berbère et certains radicaux et formes grammaticales trè proches de l'égyptien antique permettra de rassembler une documentation toujours plus abondante, d'où sortiront nécessairement les fondements historiques du substrat commun à toutes les langues kamitiques. On peut entrevoir dès maintenant que le type initial kamitique ainsi obtenu se rattache en ligne directe au sémitique le plus ancien. Aussi à l'expression kamitique faudrait-il préférer à notre avis l'appellation ‘sémitique récent’. En tout cas, le terme kamitique, qui déjà est de plus en plus abandonné à cause de la confusion qu'il présente, acquiert de la sorte une signification plus nette: les langues kamitiques d'aujourd'hui sont issues de la branche ancienne des langues sémitiques dans le nord et le nord-est africains.
Ayant comme base ce fonds kamitique, c.-à.-d. sémitique récent, l'égyptien antique s'est constitué comme type linguistique tout à fait particulier, donnant ainsi par rapport aux parlers sémitiques récents de l'Afrique et de l'Asie qui l'entourent, l'impression d'une difiérenciation plus complète. II est indiscutable qu'originairement il appartient au même développement linguistique que ses voisins africains et asiatiques. Comme type d'origine plus particulier au sens restreint, il faut citer pour l'égyptien préhistorique avant la période de son individualisation, un idiome libyen-kamitique, la même langue de base, dont le berbère s'est développé normalement jusqu'en ce jour, alors que l'idiome proprement égyptien parlé par une population étrangère s'est isolé et s'est pérdu prématurément.
Les détails de ce procédé de recherches historico-linguistiques n'ont pas encore été exposés dans cet article. Une première esquisse cependant en a été donnée dans ‘Ursprung und Sprachcharakter des Altägyptischen’ (Z. f. Eg.)
La méthode historique de la Kamitistique consiste donc à réunir une documentation linguistique sur le développement de la branche kamitique des langues sémitiques récentes, à partir d'environ le sèptieme millénaire jusqu'à nos jours. A l'aide des matériaux à découvrir dans l'égyptien antique, il sera un jour possible de reconstruire théoriquement les langues sémitiques récentes dans leurs grandes lignes. Ramener séparément les langues kamitiques à un type linguistique proche du type sémitique oriental ancien (l'accadien) n'est alors plus qu'un simple problème de recherches détaillées ultérieures dans la direction donnée. La documentation ainsi élaborée permet alors d'esquisser les grandes lignes générales du développement historique des langues kamito-sémitiques. On les aura ainsi enlevées aux spéculations nébuleuses de la philosophic linguistique pour les rendre à la clarté d'une connaissance plus positive.
page 435 note 1 Möller, G., Die Ägypter und ihre libyschen Nachbarn, Z.D.M.G., 1924, p. 42Google Scholar. Man beachte die daselbst geäusserte Ansicht: ‘Dass das Ägyptische einst den libyschen Sprachen weit näher gestanden hat als den semitischen, würde gewiss klar in Erscheinung treten, wenn jene nicht nur in ihrer modernen Gestalt bekannt wären.’
page 435 note 2 Laoust, E., Mots et choses berbères (Paris, 1920), p. 494Google Scholar.
page 436 note 1 Zeitschrift für Eingeborenen-Sprachen, 1932-3.
page 438 note 1 Zeitschrift für Eingeborenen-Sprachen, 1934-5.
page 439 note 1 ‘Konkordanz ägyptischer und libyscher Verbalstammtypen’, Zeitschr. f. ägypt Sprache und Altertumskunde, 1934, S. 107-22Google Scholar.
page 440 note 1 Ein Schulbeispiel hierfür ist der Aufsatz ‘Was sind Hamitensprachen?’ von W. Vyčichl in Vol. VIII, No. i, dieser Zeitschrift, S. 76-89. Er ist unrichtig in der Idee und mangelhaft in der Detaildurchführung.
page 441 note 1 Sethe, K., ‘Die Vokalisation des Ägyptischen,’ Z.D.M.G., 1933, cap. 15Google Scholar.
page 444 note 1 Angesichts des hierzugehörigen Verbs mnid ‘nach vorne schauen’, mit dem gleichfalls gebräuchlichen Nomen amenād “Vorderseite” (Laoust) erübrigen sich natürlich gewisse arabistische Versuche, unser emnid auf Grand rein lautlicher Betrachtung etwa als ein missbrauchtes arabisches aufzufassen, oder aber an ein stark reduziertes arabisches bayna yaday- ‘zwischen den Handen — vor’ zu denken. Mit Lautbeobachtungen allein könnte man Derartiges durchaus einleuchtend begründen. So aber zeigt uns dieses Verbum ‘nach vorne schauen’, wieso ägyptisch mnd “Brust” und mnd·t ‘vordere Augenpartie’ ( = unteräthiopisch mańi ‘Auge’) denselben Grundstamm haben. Ägyptisch allein würde uns nur zwei anscheinend ganz und gar nicht zusammengehörige Worte mit ‘zufällig’ gleichem Radikalbestand zeigen, wobei es natürlich Niemandem einfallen würde, zwischen ‘Brust’ und ‘Auge’ irgendwelche etymologischen Beziehungen herzustellen. Und doch sind solche sprachgeschichtlich vorhanden.
page 449 note 1 Wobei noch bemerkt werden muss, dass nmy wörtlich “Wanderer” bedeutet und dass die “Gesichtsseite” für den Ägypter die “Oberseite” der Dinge war.
page 450 note 1 Wie z.B. in dem obenerwähnten Aufsatz ‘Was sind Hamitensprachen?’ zugemutet wird.