L’introduction de lignes d’univers brisées dans la théorie de la gravitation de Hoyle et Narlikar permet de rendre compte de la création de matière. Cette matière qui se compose de masses inertielles plus petites se manifeste par des décalages spectraux vers le rouge anormaux. Un test basé sur les largeurs de raie est proposé afin de discriminer entre les décalages cosmologiques et les décalages gravitationnels des QSO.

On résume l’ensemble des décalages vers le rouge dont on dispose à partir de la raie 21 cm. La plus grande valeur obtenue pour la raie HI en émission est z =0.0369, et z = 0.692 en absorption. Il y a un excellent accord avec les décalages vers le rouge mesurés optiquement (lorsqu’ils existent). Les deux techniques donnent la même valeur (en moyenne), et montrent que les décalages vers le rouge sont indépendants des longueurs d’onde dans un intervalle de longueur d’onde de ~5x105 et un intervalle en z de -0.0012 à +0.692. C’est une condition nécessaire, mais non suffisante pour interpréter les décalages vers le rouge par l’effet Doppler. Des limites sont fixées pour la variation possible de certaines constantes atomiques fondamentales en fonction de z, et si z est une mesure de la loi d’expansion de Hubble, en fonction du temps, jusqu’à des temps au moins égaux à 35% de l’âge de l’Univers.

Les observations VLB de la raie 21 cm en absorption décalée vers le rouge dans le QSO 3C 286 montre que le gaz s’étend, dans une zone ≥ 0.01” avec une variation de vitesse de 3kms-1. Ces observations rejettent l’hypothèse d’une enveloppe de gaz poussée par les photons émis, mais ne sont pas inconsistantes avec une absorption par une galaxie sur la ligne de visée.

Les fluctuations rapides des brillances optiques et radio observées dans les quasars, ainsi que dans les objets BL Lac, imposent des limites supérieures sévères sur les dimensions possibles de ces sources; contrairement à l’opinion répandue, ces limites ne sont pas notablement modifiées par l’hypothèse d’une source lumineuse en expansion rapide. Le conflit entre les limites de variation des dimensions des quasars et la surface minimale pouvant émettre une énergie suffisante, en supposant des distances cosmologiques, n’est pas résolu par une expansion relativiste.

Nous présentons le début d’une recherche de QSO, calmes en radio, dans la région de l’amas d’Hercule.

Nous avons étudié des quasars de grand décalage spectral avec deux nouvelles techniques: l’utilisation de plaques obtenues avec un prisme objectif de faible dispersion pour la découverte des quasars par la détection de Lα en émission, puis un tube vidicon SIT pour la spectrophotométrie des raies d’émission. Sur les 45 candidats observés jusqu’à présent, 24 ont des décalages spectraux compris entre 1.9 et 2.5 et 9 entre 2.5 et 3.1. Deux nouveaux quasars de magnitude 16 et de z~ 2.2 ont été découverts. Nous comparons la distribution des intensités et des largeurs des raies d’émission observées avec les modèles de photoionisation. Un des principaux résultats du programme du prisme objectif sera d’améliorer la détermination de la densité spatiale des quasars de z >2.5.

Nous avons déterminé la brillance superficielle moyenne d’amas à l’intérieur d’un diamètre linéaire projeté de 20. 3 kpc en faisant la photométrie de galaxies dans six amas ayant un redshift de z=0. 05 à 0. 20. Pour toutes les cosmologies dans lesquelles le décalage vers le rouge est uniquement dû à l’expansion, la brillance superficielle devrait avoir la forme m (SB)=2. 5 a log (l+z) + b où a≡4 et b est une constante d’échelle. Nous trouvons a=4. 1 ± 1. 6 et b= 22. 12 ± 0. 21. Ces résultats supportent fortement l’interprétation des décalages vers le rouge comme dus à l’expansion de l’univers.

Nous donnons une discussion qualitative des trous blancs dans le contexte d’un espace de Schwarzschild au sein d’un univers de Robertson-Walker (ce sont les solutions fondamentales de trous trouvées par Schücking et al.). Nous montrons que les configurations d’expansion (trous blancs) peuvent être classées en types I, II ou III suivant la région de l’espace de Schwarzschild dans lesquelles elles s’étendent à partir de la région IV. Nous discutons plusieurs propriétés des différents types, et montrons que si le trou est de type II ou III, la radiation reçue par un observateur peut avoir un décalage vers le rouge intrinsèque non lié au décalage cosmologique.

Les arguments et les preuves en faveur des décalages non cosmologiques vers le rouge, sont résumés.

Martin Rees and I have an almost impossible task -- to summarize on both sides of the argument the state of affairs in this field, but we agreed to try and entertain you.

Exposé du point de vue “conventionnel” sur les décalages vers le rouge.

In Peebles’ well-known textbook, one chapter is entitled “a child’s garden of cosmological models”. Maybe a “jungle” would better describe the lush diversity of theories expounded at this exceptionally interesting conference. If there is a dominant orthodoxy in cosmology, the proceedings here have successfully obscured it – a participant without prior exposure to the subject would not have gleaned from this week’s discussions what views were “conventional” and what were not. Anyway, I presume that my brief is to assess the status of the cosmological views that would commend themselves to Peebles and his like: that is to say, the package of ideas in which there was a “hot big bang”, galaxies and clusters condensed via gravitational instability, the quasar phenomenon is related to galactic nuclei, and all large redshifts (except perhaps quasar absorption lines) are due to the expansion of the universe. This, at least, is the framework within which we “conventional” people attempt to interpret the data – or (in the view of some “radicals”) the self-imposed blinkers by which our vision is confined.

La conférence est résumée par un Copernicien radical: nous pouvons mieux comprendre le monde lointain à partir de la compréhension que nous avons ici. Trois vastes questions sont incluses: le programme de Hubble, étude du flux cinématique des galaxies, principalement à bas décalages vers le rouge, afin d’évaluer les constantes à z > ¼, avec une attention spéciale aux déviations à la simplicité, et au rayonnement de corps noir; la physique des décalages spectraux en général.