Si à la fin du Moyen Age, les sources démographiques sont relativement abondantes, elles se bornent presque toujours à une énumération des feux. Les recensements d'individus, tels le Catasto florentin de 1427 , sont exceptionnels et, dans le domaine français, ponctuels dans le temps et dans l'espace. Aussi, faute de pouvoir cerner lés comportements individuels, les recherches sont rapidement bloquées : en Bourgogne comme ailleurs, il reste impossible de mesurer dans les séquences positives de l'évolution du nombre des feux, le rôle de la vitalité familiale, des alliances et de l'immigration, et, dans les séquences négatives, la part respective des mortalités, de l'émigration et du resserrement lignager.