Comme tout groupe humain, les Komo éprouvent le besoin d'harmoniser leuts expériences ou l'ensemble des phénomènes qu'ils vivent, quel que soit le niveau où ceux-ci se situent ou le domaine dont ils relèvent. Or, ces expériences ont toutes lieu dans un cadre spatial, qui en fait toujours implicitement partie, mais qui, à certains moments, constitue l'objet privilégié de l'expérience. Le besoin d'harmonisation implique done que ce cadre soit structuré en fonction de cet ensemble. Cette harmonisation se fait dans un mouvement dialectique qui comporte autant de pôles qu'il y a de domaines à unifier et respecte la priorité ontologique de chacun de ceux-ci à son propre niveau. Ainsi, le cadre spatial possède sa priorité topologique dont cette recherche d'harmonisation ne pourra pas ne pas tenir compte. Ce sera le décalage entre ces données topologiques premières et leur relecture dans cet effort d'harmonisation qui fera de celle-ci un processus de symbolisation.