En abordant les origines du communisme français, en développant avec vigueur et netteté une « conclusion qui risque de décevoir » (p. 869), à savoir que la naissance du communisme en France est le résultat d'un « double accident », Annie Kriegel savait sans doute qu'elle allait susciter des débats et que sa thèse (au plein et noble sens du mot) ne serait pas partout acceptée facilement.
Elle allait à l'encontre de convictions méthodologiques, puisque pour elle « l'événementiel, tout aveugle et gratuit qu'il soit, explique encore bien des choses auxquelles le « structurel » ne donne que des réponses artificielles et non convaincantes » (p. 865). Elle allait aussi contre une histoire « interne » au P. CF.