I. 1. Lorsqu’on envisage les possibilités de relance économique d’une région
dont les industries traditionnelles (charbonnages, construction de matériel
roulant) sont en net déclin ou même en voie de disparition, il vient tout
naturellement à l’esprit que c’est de l’implantation d’industries nouvelles
que dépendent les chances de succès de la conversion régionale.
Il convient sans doute de se garder de ce que cette idée pourrait contenir
de pessimisme excessif à l’égard de la structure existante. Le renouveau
pourrait, en effet, provenir au moins en partie de l’expansion d’activités
déjà représentées dans la région.
Mais qu’il s’agisse d’implanter des activités nouvelles ou de stimuler des
activités anciennes, il faut être éclairé sur le point de savoir quelles
sont celles dont les chances de réussite s’appuient sur des « avantages
comparatifs ».