In Recalling a story told by Turgenieff at one of Flaubert's Sunday gatherings, Maupassant writes:
Personne plus que le grand romancier russe ne sut faire passer dans l'âme ce frisson de l'inconnu voilé, et, dans la demi-lumière d'un conte étrange, laisser entrevoir tout un monde de choses inquiétantes, incertaines, menaçantes. Avec lui, on la sent bien, la peur de l'Invisible, la peur de l'inconnu qui est derrière le mur, derrière la porte, derrière la vie apparente. . . . . On croit sentir, avec lui, un fil imperceptible qui nous guide d'une façon mystérieuse à travers la vie, comme à travers un rêve nébuleux dont le sens nous échappe sans cesse. Il n'entre point hardiment dans le surnaturel, comme Edgar Poë ou Hoffmann, il raconte des histoires simples où se mêle seulement quelque chose d'un peu troublant.1