La question posée est double:

Visibilité par les avions de bombardement des croix rouges des formations sanitaires se trouvant au sol;

Visibilité par l'artillerie anti-aérienne et les avions de chasse des croix rouges des avions sanitaires.

Chacune de ces questions va faire l'objet d'un paragraphe distinct.

With the concept of humanitarian action becoming disproportionately vast and politicized, scaled down or diluted, the question is to what extent it can, without seeing its own legitimacy seriously challenged, fill the vacuum created by the lack of a consistent and predictable worldwide political system. Between war and peace, this question casts its shadow on the broader horizon of a world in search of a new political order, one that would be better able to reconcile humanitarian requirements and political interests, State sovereignty and respect for the fundamental rights of the individual. The author looks for answers in the vast experience accumulated over the years by the ICRC whose legitimacy in providing humanitarian assistance and protection to war victims has traditionally been upheld by three elements. The first of these is a set of principles whose raison d'être is to mark out and define the humanitarian space within which it operates; the second is a legal framework, made up today of the 1949 Geneva Conventions and their Additional Protocols of 1911, which enjoy universal acceptance; and the third is the product of time, the legitimacy acquired through activities conducted in the long term and through constant practice.

II a été affirmé, avec raison, que la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge ne représented ni une philosophie, ni une morale. Ni les Principes fondamentaux ni le droit international humanitaire ne proposent une vision systématique de la nature humaine ou un catalogue des droits et devoirs moraux des membres du Mouvement. La Croix-Rouge ne prend pas le parti d'une idéologic ou d'un système politique: son haut degré d'universalité lui permet au contraire, avec des résultats certes variables, de s'accommoder, voire d'influencer, tout régime ou orìentation politique dans une perspective humanitaire. Cette faculté est la conséquence, notamment, du respect du principe de neutralité.

Le développement n'est peut-etre pas la panacée à tous nos maux, mais ce n'est pas non plus un vain mot. C'est la capacité acquise aujourd'hui de maitriser la situation de demain. Mon propos sera essentiellement de montrer le développement dans ses vraies dimensions, dans son contexte mondial. II répresente pour une organisation ou une institution la possibilité d'atteindre à l'efficacité dans l'accomplissement de sa tâche. C'est une réalisation planifiée systématiquement, un processus continu qui suit l'evolution des besoins et des prioritesde l'avenir.

L'Institut international de droit humanitaire a tenu les 13 et 14 septembre 1989, à San Remo, la XIVe Table Ronde sur le droit international humanitaire. Cette Table Ronde portait sur le théme des «régles du droit international humanitaire relatives à la conduite des hostilités dans les conflits armés non internationaux».

La VIIe Conférence internationale du sauvetage maritime (I.L.C., c'est-à-dire International Life Boat Conference) a voté à l'unanimité dans sa réunion d'Estoril (Portugal), le 16 juin 1955, une résolution importante concernant le fonctionnement, pour le temps de guerre, des Organisations de sauvetage maritime. Elle mérite de retenir l'attention à un double titre. D'une part, elle prend acte des résultats qui ont pu être d'ores et déjà obtenus grâce aux initatives de la Conférence dans ses réunions quadriennales antérieures d'Oslo (1947) et d'Ostende (1951) et à la bienveillance de certains Gouvernements. D'autre part, elle formule des recommandations tendant à compléter les mesures de protection nécessaires pour rendre pleinement efficace, en temps de guerre, le fonctionnement des Organisations de sauvetage maritime.

Je suis heureux de pouvoir accéder au vœu de M. Jean S. Pictet et de préfacer, par ces quelques lignes, son ouvrage sur les principes de la Croix-Rouge.

Même si ses traités sont bien développés et si son corps de règies sʼest adapté à la guerre moderne, le droit international humanitaire nʼa de raison d'être que sʼil est effectivement respecté au corns des conjlits armés. Pour être efficace, le droit doit d'abord être connu des acteurs de la violence, Le problème se pose aujourdʼhui avec acuité de savoir comment atteindre les combattants irréguliers, ceux qui se battent sans faire partie de forces armées structurées. L'auteur suggère quelques démarches pratiques pour atteindre ce public. Il propose, par ailleurs, un résumé des règies essentielles et principales du droit international humanitaire à l'attention de ceux qui sont appelés à les enseigner sur le terrain.

Grey zones, lasting crises and forgotten conflicts are typical of our times. Even though certain conflicts come to an end, many do not because no solution is found for the underlying causes. The great majority of these conflicts are internal and involve non-State entities; they are civil wars. Such complex and interminable crises are a challenge not only for statesmen and diplomats but also for “humanitarians”, in particular the international organizations in charge of humanitarian action. The authors examine the causes and characteristics of such conflicts. They particularly highlight the fact that unending wars not only create short-term humanitarian problems but in the long run destroy civil society. What are the solutions to such conflicts? The authors call for a change of attitudes and a new approach to lasting crises and suggest various forms of action to be taken by the international community. While adequate measures for dealing with humanitarian issues have been found for traditional wars, lasting crises and forgotten conflicts are still awaiting a response by the humanitarian community.

The fate of Afghan women during the Taliban regime and following the 11 September 2001 attacks has been the focus of considerable attention in both Western media and academia. There was a significant amount of debate in human rights and governmental circles about their suffering. Documentaries, at times produced at great personal risk to their authors, and even cinema productions such as Kandahar, the film by the Iranian director Mohsen Makhmalbaf, have dealt with their plight.

L'activité de la Société russe de la Croix-Rouge pendantees cinq dernières annécs aux différents fronts de la guerre et ausein de la population civile, surtout en 1921 dans sa lutte contre la famine et ses conséquences, a provoqué une reconnaissance profonde du peuple russe et lui a acquis une popularité toujours croissante.