Les enquêtes réalisées par les “médecins nucléaires” avec l'ANDRA pour caractériser
les déchets radioactifs hospitaliers ont conduit à proposer des améliorations
de la gestion de ces déchets. On peut citer, au nombre de ces propositions
: l'amélioration du tri sur les lieux de production par rationalisation des
procédures de collecte, l'organisation in situ d'un stockage en décroissance
pour les déchets contenant de l'iode 125, l'éducation systématique des personnels
hospitaliers concernés, notamment pour parer aux risques infectieux, l'obtention
par voie législative d'un déclassement des déchets tritiés et carbonés
hospitaliers, ainsi ramenés à des déchets banalisés.
La mise en œuvre de ces mesures, au niveau de l'hôpital, par la “personne
compétente” en radioprotection devrait affranchir les services hospitaliers du
recours systématique à l'ANDRA et générer ainsi des économies importantes.