Déclaration d’intérêts
Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.
Published online by Cambridge University Press: 17 April 2020
La place des technologies de communication grandit dans le quotidien, et l’organisation du soin en médecine. Afin d’en évaluer l’accès et l’usage, nous avons diffusé un questionnaire auprès des personnes hospitalisées au Centre Hospitalier Esquirol de Limoges, hôpital public de soin en psychiatrie à vocation régionale. Notre intérêt a porté sur le type de moyens de communication dont les personnes disposent, incluant les moyens de transport, et leur fréquence d’usage. Le questionnaire, anonyme, sans collecte de donnée médicale ou identifiante, a été diffusé auprès des patients de plus de 12 ans, accueillis en hospitalisation complète ou partielle durant la semaine du 7 au 11 avril 2014.
Les 954 questionnaires (par rapport aux 1044 théoriques) exploités correspondent à une population représentative en âge et en sexe de celle alors hospitalisées dans l’établissement. Les résultats montrent un plus faible équipement en support de communication (65 % ont un téléphone portable), et des connexions à Internet moins fréquentes qu’en population générale (54 % ne se connectent jamais). Concernant les lieux et moyens de consultation Internet, l’ordinateur personnel est le plus cité, mais pour 34 % seulement, l’usage du téléphone portable restant peu répandu. La voiture reste le moyen de transport majoritaire mais pour 60 % seulement. L’accès et l’usage des moyens de communications actuels sont plus réduits qu’en population générale [1,2], même en tenant compte de l’influence de l’âge et de la ruralité. Enfin, les moins connectés et les moins utilisateurs de technologies sont les personnes en hospitalisation partielle, âgées, accueillis en filières de soin des troubles psychotiques.
Ainsi, la possibilité d’intégrer ces techniques dans le projet individualisé de soin (rappel de rendez-vous, d’examens…) nécessite au préalable l’équipement et/ou sa mise à jour pour atteindre les populations les plus concernées.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.
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