Hostname: page-component-78c5997874-mlc7c Total loading time: 0 Render date: 2024-11-09T09:07:17.807Z Has data issue: false hasContentIssue false

Deux Noms Indiens du Dieu Soleil.

Published online by Cambridge University Press:  24 December 2009

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LES textes vèdiques ne nous renseignent guére sur la nature du “ Bouc monopede ” (Aja ekapād). Dans la plus ancienne littèrature, il est gènèralement en relation avec le “ Serpent du fond ” (Ahi budhnya) et cette association s'affirme jusque dans le rituel domestique.1Atharva-veda, xii, 1, 7, nous apprend que Rohita, le “ Rouge ”, après avoir ordonné l'univers et ètabli la voûte cèleste (nāka), èrigea un support pour ètayer le ciel. V. Henry, suivi par Bloomfield, admettait que cet animal mythique ètait une entitè solaire (Les Hymnes Rōhitas, p. 25 ; SBE., xlii, p. 664).

H. Oldenberg n'en voulut rien croire (Religion du Vèda, trad. Henry, p. 60, n. 2). A. Hillebrandt reste indcis (Vèd. Myth., iii, p. 340). Macdonell, approuvè par Keith, identifie le “ Bouc monopède ” avec l'èclair (Ved. Myth., p. 74 ; Rel. and Phil, of the Veda and Upanishads, p. 137).Suivant l'èpopèe, le Soleil est formè de deux parties : l'une lumineuse qui nous èclaire, et l'autre obscure qu'on appelle son “ pied ” (pāda). Au moyen de ce “ pied ”, il pompe l'eau pendant huit mois et la fait ensuite retomber en pluie pendant quatre mois (Mhbhār., 8, 79, 78, et xii, 363, 5 et suiv.; cf. Hopkins, Epic Mythology, p. 85).Ce dernier mythe a pu être suggèrè aux populations de l'Asie des moussons par le spectacle des trombes.

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Copyright © School of Oriental and African Studies 1931

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References

page 457 note 1 Keith, A. B., The Religion and Philosophy of the Veda and Upanishads, p. 137.Google Scholar

page 457 note 2 Le même vers reparaît dans TB. avec de lègéres variantes; cf. AJP., xii, 443Google Scholar, et Atharva-veda-samhitā, trad. Whitney et Lanman, p. 711.

page 458 note 1 Sur l'identitè du bouo et de la gazelle dans les rèpresentations indiennes, cf. “Les Salva, ”, JA., 1929, i, p.319.Google Scholar

page 458 note 2Les Salva, Google Scholar,” ibid., p. 338.

page 458 note 3 Dans le mythe chinois de la trombe, l'eau est aspirèe par le dragon et l'on vient de voir que, dans la littèrature vèdique, Aja ekapād est en relation avec le “ Serpent du fond ”. Je crois que Ahi budhnya est l'èquivalent, le double marin de l'animal solaire, mais l'examen de cette question ne peut trouver place ici.