Le règlement pour le fonctionnement des nurses de réserve rattachées au service royal de marine de la reine Alexandra, a été approuvé par les autorités royales. Cette réserve est destinée à renforcer l'état-major des nurses attachées au service royal de la reine Alexandra pour la guerre sur mer. Le directeur général du Département médical est chargé de l'administration de ce service et aura à coopérer avec les autorités des hôpitaux civils, pour en assurer le maintien. Les nurses devront être anglaises, âgées de vingt-cinq à trente-cinq ans. Elles peuvent être appelées dès la déclaration de guerre, dans la quinzaine ou plus tard pendant la guerre. Un salaire leur est garanti sur des bases déterminées. Elles porteront l'uniforme des infirmières du corps de la reine Alexandra et devront arborer un insigne. Elles ne pourront être prises que dans des hôpitaux civils et non dans l'assistance privée.

Il résulte de la lecture des deux rapports de la Société que la Croix-Rouge hellénique s'intéresse en temps de paix à des œuvres de charité et qu'elle n'oublie jamais les devoirs et les obligations que lui impose la solidarité morale qui la lie aux autres Sociélés de la Croix-Rouge. C'est ainsi que la Croix-Rouge hellénique a tout d'abord fourni en l'année 1908, aux réfugiés provenant de la Bulgarie et de la Roumélie Orientale, atteints de fièvres intermittentes, 80 kilogrammes de sels de quinine.

Le 12 février 1911 est décédé à Darmstadt, le président de la Société hessoise de la Croix-Rouge, M. le Dr Adolphe Buchner, président honoraire du consistoire et conseiller intime. Il avait atteint l'âge de quatre-vingt-deux ans.

Nous avons dit les louables efforts faits en Sicile, à l'instar de la lutte persévérante entreprise il y a bien des années dans la campagne romaine, pour y combattre aussi les effets néfastes de la malaria.

Nous avons l'honneur de vous communiquer que S. E, M. l'amiral Domingos Tasso de Figueiredo vient d'être élu président de la Société portugaise de la Croix-Rouge pour l'exercice 1911–1913.

La Croix-Rouge portugaise a continué, pendant l'année dernière, à témoigner de son activité.

Des services de secours, organisés à Lisbonne, ont appelé sur elle la bienveillance publique, au point d'en faire l'organisation la plus populaire du pays. Un seul fait en pourra donner la mesure, celui de l'inscription des municipalités comme membres souscripteurs de la Croix-Rouge.

A la Conférence de Saint-Pétersbourg, en 1902, avaient été établis, on s'en souvient, les premiers statuts de ce Fonds, qui ont été publiés dans le Bulletin.

La direction générale de la Société russe de la Croix-Rouge met la dernière main à la publication du rapport sur l'activité de cette Société durant la guerre russo-japonaise. Si tardive que puisse sembler l'apparition de cet ouvrage, il faut reconnaître l'énorme travail qu'il représente. Réunir, vérifier, coordonner et résumer les rapports des nombreuses et diverses organisations qui ont fonctionné pendant et même après la période des hostilités, apurer des comptes dont l'ensemble dépasse cinquante millions de roubles, dépouiller une volumineuse correspondance, dégager les résultats des expériences faites, tout cela constitue une œuvre immense qui exige une grande somme de temps et d'efforts.

Notre numéro de janvier 1911 contenait un article consacré aux bureaux de renseignements sur les prisonniers de guerre. L'auteur de cet article étudiait spécialement l'organisation des institutions destinées, soit à réunir et à communiquer les renseignements sur les prisonniers de guerre, soit à secourir ces derniers en leur procurant des nouvelles de leurs familles, en leur distribuant des secours, en obtenant des adoucissements à leur sort et en facilitant leur rapatriement.

La Croix-Rouge. quiest née en 1863 à Genève, n'a jamais été si populaire dans cette ville que le 6 avril 1911. Ce jour-là, tout le monde a arboré l'insigne de la Convention de Genève, la croix rouge sur fond blanc.