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Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
J. Berque déplorait naguère, ici même, que le Maghreb contemporain manquât de sociologues ; pionnier, il indiquait, grâce à ses travaux, les directions de recherche. Aujourd'hui, grâce à quelques chercheurs de premier plan (P. Sebag, C. Camilleri, A. Adam, P. Bourdieu) le Maghreb commence à être connu, et les travaux d'historiens ou de sociologues permettent de bien décrire, non seulement le passé immédiat, mais aussi les étapes et les effets de la colonisation. Dans cette équipe, et dans ces travaux, Bourdieu tient une place importante. Nous pouvons grâce à lui, mieux saisir certains effets et certaines nuances de la colonisation, certains problèmes majeurs de l'Algérie, du Maghreb, mais aussi du Tiers-Monde ; qu'il soit méditerranéen, islamique, africain ou asiatique.
1. Bourdieu, P., Darbel, A., Rivet, J. P., Seibel, C., Travail et travailleurs en Algérie, Paris-La Haye, édit. Mouton, 1963, 566 pages.Google Scholar
page 1244 note 1. Pelletier, J., Alger 1955, Essai d'une géographie sociale, Paris, 1959.Google Scholar
page 1250 note 1. Cf. Sebag, P., Un fondouk de Tunis : Saida Manoubia, Paris, 1960.Google Scholar
page 1251 note 1. Cf. Pennec, P., Les transformations des corps de métiers de Tunis sous l'influence d'une économie externe de type capitaliste, Tunis, I.S.E.A.A.N., 1964.Google Scholar
page 1251 note 2. Cf. Nos réflexions, De quelques erreurs utiles, à paraître in « Les Cahiers de Tunisie ».
page 1252 note 1. Voir sur ce point l'excellent livre de Berque, J., Dépossession du monde, Paris, 1964.Google Scholar