Les spectres d’anthroporadiamétrie des sous-mariniers français embarqués sur sous-marinsnucléaires lanceurs d’engins (SNLE) mettent en évidence une activité corporelle globaleplus faible au retour de patrouille que lorsqu’ils sont à terre. Cette différences’explique par l’absence de radon à bord des sous-marins après plusieurs jours depatrouille. Cette absence de radon conduit à une diminution de l’exposition dessous-mariniers à la principale source de rayonnement naturel. Par ailleurs, les conditionsde plongée conduisent à une très forte atténuation des rayonnements tellurique etcosmique. En somme, les sous-mariniers embarqués sur SNLE présentent une moindreexposition aux principales sources d’exposition naturelle. Cette moindre exposition estglobalement non compensée par un accroissement de l’exposition artificielle.