Dans la maintenance conditionnelle de composants mécaniques par analyse
vibratoire, on distingue deux types d'analyses qui sont nécessaires pour
l'obtention d'un diagnostic fiable. La première analyse réside dans
la détection de défauts potentiels et il existe actuellement
différentes méthodes abouties basées sur le traitement des
signaux vibratoires permettant la localisation d'un défaut. On peut
citer parmi ces méthodes l'analyse spectrale (à résolution
constante (RC) ou à pourcentage de bandes constant (PBC)), l'analyse
d'enveloppe, l'analyse cepstrale, l'analyse temps-fréquences ou
l'analyse temps-échelles (ondelettes). La seconde analyse s'intéresse
quant à elle à la détermination et l'évaluation de la
sévérité d'un défaut détecté pour estimer
l'influence de ce défaut sur le fonctionnement d'un mécanisme. Les
indicateurs vibratoires, qui permettent de pouvoir corréler la
sévérité d'un défaut à sa signature vibratoire, sont des
indicateurs dits globaux qui sont basés sur l'analyse statistique d'un
signal temporel. Cependant, les signaux issus de capteurs
accélérométriques sont le résultat d'un mélange de
sources de vibrations, sources pouvant être attribuées à un ou
plusieurs défauts et sont généralement pollués par du bruit.
Ce travail présente les trois principales méthodes de débruitage
et l'étude de leur influence sur les paramètres scalaires (kurtosis,
facteur crête) et ce dans le cadre de la détection de défauts de
type écaillage de roulements.