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Des troubles de la familiarité ont été décrits dans la schizophrénie . En particulier, une étude récente a montré un seuil de familiarité pour des visages plus faible chez les patients schizophrènes que chez les témoins, suggérant une hyper-familiarité chez les patients . Or, le traitement global d’un visage semble altéré dans la schizophrénie, alors que le traitement des détails serait préservé . Il a alors été suggéré que le sentiment de familiarité chez les patients serait basé sur un traitement prédominant des détails ; les sujets témoins analyseraient les deux types d’information. Les paradigmes d’inversion des visages altèrent sélectivement le traitement global d’un visage . Dans l’hypothèse où les troubles de la familiarité des visages dans la schizophrénie seraient liés à un traitement déficitaire de l’information globale, l’objectif de cette étude était de montrer un plus faible effet d’inversion des visages sur le sentiment de familiarité chez les patients que chez les témoins.
Méthode
Quinze patients schizophrènes et 15 témoins ont été inclus. Les stimuli étaient des morphes de visages familiers et inconnus présentés à l’endroit ou inversés (inversion haut-bas). Deux conditions d’inversion ont été utilisées : une inversion totale du visage et une inversion dite de Thatcher, dans laquelle l’orientation originelle des yeux et de la bouche était préservée. Une procédure en go/no-go a permis de mesurer le seuil de familiarité de chaque patient.
Résultats
Les patients et les témoins n’ont pas montré de seuils de familiarité différents. Contrairement à ce qui était attendu, l’effet d’inversion était significativement plus élevé chez les patients que chez les témoins. Néanmoins, l’illusion de Thatcher permettait d’améliorer les performances des patients.
Conclusion
Les informations globales et de détails semblent nécessaires aux patients pour traiter la familiarité d’un visage. Néanmoins, la restauration de l’information des détails seule permet partiellement d’améliorer ce jugement.
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