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Une forte corpulence dans l’enfance ou l’adolescence pourrait influencer le risque de dépression chez l’adulte indépendamment de l’indice de masse corporelle à l’âge adulte [1,2]. Notre objectif était d’identifier chez des femmes françaises post-ménopausées l’association entre la corpulence à la naissance, dans l’enfance et au cours des premières années de vie adulte et le risque de dépression.
Methods
Au sein de la cohorte E3N, 41 144 femmes ont renseigné leur poids et taille de naissance ainsi que la silhouette de Sørensen [3] qui correspondait le mieux à leur silhouette à 8 ans, à la puberté, à 20–25 ans et 35–40 ans. Des trajectoires représentant l’évolution de la silhouette au cours du temps ont été estimées grâce à un modèle à classes latentes (Fig. 1). Des modèles logistiques multinomiaux multi-ajustés ont ensuite permis d’estimer les associations entre ces facteurs et la dépression définie par l’échelle CES-D (CES-D ≥ 23), classée en dépression récurrente ou primo-incidente selon l’existence ou non d’un antécédent de trouble psychologique traité.
Fig. 1
Trajectoires de corpulence au cours de la vie, étude E3N (n = 41 144).
Résultats
Le risque de dépression primo-incidente était plus élevé chez les femmes dont le poids de naissance était élevé, comparées à celles ayant un poids de naissance moyen (OR = 1,16 ; 95 % IC 1,01–1,34), mais aussi chez celles dont la corpulence était élevée tout au long de la vie, comparées à celles dont la corpulence restait faible (OR = 1,49 ; 95 % IC 1,22–1,80). Inversement, la dépression récurrente était associée à un poids de naissance faible (OR = 1,22 ; 95 % IC 1,05–1,41) et à la trajectoire correspondant à une augmentation de la corpulence entre 8 ans et la puberté puis à sa stabilisation (OR = 1,27 ; 95 % IC 1,03–1,56).
Conclusion
Le risque de dépression à l’âge adulte était associé à la corpulence à la naissance et à l’évolution de la corpulence au cours de la vie mais différait selon le caractère primo-incident ou récurrent de la dépression.
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