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les symptômes psychotiques persistants représentent un défi majeur pour les soins psychiatriques. La recherche fondamentale a montré que les symptômes psychotiques sont associés à des biais cognitifs. L’entraînement métacognitif (EMC) a pour but de rendre les patients conscients de ces biais et de les prendre en compte dans leurs relations interpersonnelles[1].
Méthode
Cinquante-deux participants remplissant les critères diagnostics pour une schizophrénie ou un trouble schizo-affectif et des idées délirantes ne répondant que partiellement au traitement neuroleptique ont été recrutés pour l’étude. La réponse partielle était opérationnalisée comme la présence d’une idée délirante > 2 sur l’item P1 de la PANSS durant les trois derniers mois sans augmentation du traitement neuroleptique. Après l’évaluation initiale, les participants ont été répartis aléatoirement soit dans la condition traitement habituel (TH) ou la condition TH + EMC. L’intervention a consisté en huit séances d’EMC d’une heure par semaine. les participants ont ensuite été évalués huit semaines plus tard et six mois après l’intervention par des juges indépendants. les participants ont été évalués avec la Psychotic Symptoms Rating Scales (PSYRATS) [2], l’échelle positive de la PANSS et les items de la conscience du trouble de la SUMD [3].
Résultats
les différences de scores intergroupes entre le pré-test et le post-test ainsi qu’entre le pré-test et l’évaluation à six mois de catamnèse étaient significatives avec des tailles d’effet modérées pour l’échelle d’idées délirante de la PSYRATS et l’échelle positive de la PANSS.
Discussion
les résultats de cette étude indiquent que l’EMC présente un effet antipsychotique supplémentaire pour les patients avec un trouble du spectre de la schizophrénie qui démontrent une réponse partielle au traitement neuroleptique. Cet effet persiste six mois après l’intervention.
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