Déclaration de liens d’intérêts
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
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Published online by Cambridge University Press: 15 April 2020
La fédération européenne des internes de psychiatrie (EFPT) a réalisé une étude observationnelle sur la migration des internes de psychiatrie en Europe suite à un rapport de la WPA . Entre 2013 et 2014, 2281 internes de 33 pays ont répondu à un questionnaire sur internet. Nous présenterons les résultats concernant les internes faisant leurs études en France. Au total, 193 personnes ont répondu en France (2e pays répondeur). Parmi ces internes, 8 n’avaient pas la nationalité française, ce qui fait de la France le 7e pays le plus attractif de l’étude. A contrario, 4 français émigrés à l’étranger ont répondu à l’étude. En termes d’expérience de mobilité, 30 % des français ont déjà vécu à l’étranger entre 3 et 12 mois. Seuls 5 % des internes ont passé plus d’un an à l’étranger, soit 3 fois moins que dans les autres pays européens (p < 10−4) ce qui place la France à la 14e place en termes de nombre d’émigrants. Cette faible mobilité ne s’explique pas par une désaffection : 71 % des internes ont déjà envisagé de partir à l’étranger. Cependant, 65 % des répondeurs pensent qu’ils resteront en France dans les 5 prochaines années. Les raisons principales pour quitter la France sont personnelles, académiques ou liées à l’environnement culturel. Le salaire des internes de psychiatrie en France est compris entre 1500 et 1999 €, ce qui est un salaire moyen en Europe et dont ils semblent modérément satisfaits et qui ne représente pas une réelle motivation à l’émigration. D’autres difficultés davantage culturelles ou liés à la faiblesse des aides à la mobilité pourraient expliquer cette moindre mobilité par rapport aux autres pays européens. Depuis 2011, l’EFPT cherche à répondre à cette volonté de mobilité par un programme d’échange de 2 à 6 semaines parmi 13 pays européens.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
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