Le Palais de Saint-James joue dans la vie de la nation biritannique un rôle à part: il est éroitement lié à de grands souvenirs. C'est du haut de l'un de ses balcons que les hérauts d'armes annoncent au peuple l'avènement du souverain, c'est dans ses salles que siègent parfois de graves conseils. En convoquant au Palais Saint-James, pour ses séances solennelles, la XVIe Conférence internationale de la Croix-Eouge, le Gouvernement de Sa Majesté a entendu offrir à ces grandes assises humanitaires le témoignage de son respect et marquer officiellement en quel honneur il tient ses travaux.

Je suis heureux que ma qualité de président du Conseil de la Croix-Eouge britannique me donne le privilège d'accueillir ici les délégués à la XVIe Conférence internationale de la Croix-Eouge.

Comme lors des Conférences précédentes, le Comité international de la Croix-Rouge vous présente un rapport général sur son activité et une série de rapports spéciaux sur des problémes déterminés qui intéressent la Croix-Rouge. Permettez-moi, je vous prie, de vous soumettre non pas un commentaire d'ensemble de ces rapports, mais quelques idées générales sur le travail de la Croix-Rouge et, en particulier, du Comité international de la Croix-Rouge.

En vous présentant le rapport général du Comité international de la Croix-Rouge, je m'efforcerai de ne pas abuser de votre temps et de votre attention.