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Published online by Cambridge University Press: 02 December 2020
De nombreux critiques ont déjà noté des analogies évidentes d'idées et de formes entre Bergson et Proust. M. Léon Pierre-Quint a révélé l'existence de relations personnelles entre le philosophe et le romancier: Marcel Proust fut l'élève de Bergson en Sorbonne et M. Bergson devint parent éloigné de Proust en épousant Mlle Neuburger. De plus, M. Pierre-Quint a indiqué, dans leurs grandes lignes, les thèmes proustiens qui auraient pu être dérivés des propositions contenues dans L'Essai sur les données immédiates de la conscience, Matière et Mémoire et L'Évolution créatrice. M. Étienne Burnet a conseillé d'éclairer plus vivement les procédés d'analyse que Proust doit à Bergson: “qu'il y ait du Bergson dans Proust, on l'a dit, mais on ne l'a pas assez dit” Le Dr. Robert Proust, dans la NRF de janvier 1923, numéro consacré à la mémoire de Marcel Proust mort deux mois avant, répète que l'influence de Bergson sur Marcel, après celle de Darlu, son professeur de philosophie à Condorcet, fut considérable. En Allemagne, M. Jackel Kurt a publié dans Sprache und Kultur der Germanischen-Romanischen Volker, un article intitulé “Bergson und Proust.”
1 Léon Pierre-Quint, Marcel Proust, sa vie, son œuvre (Paris, 1925), p. 33.
2 Ibid., p. 33.
3 Étienne Burnet, Essences (Paris, 1929).
4 NRF, Janvier 1923, p. 25.
5 Vol. x (Breslau, 1934).
6 Correspondance générale (Paris, 1930–36), iii, 195.
7 Robert Dreyfus, Souvenirs sur Marcel Proust (Paris, 1926), p. 289.
8 Jackel Kurt, op. cit., p. 121.
9 Lettres à René Blum, p. 60. D'après Pierre Raphaël, Introduction à la correspondance de Marcel Proust, p. 40, l'ouvrage dans lequel furent publiées ces lettres—Comment parut “Du Côté de chez Swann,” par Léon Pierre-Quint (Paris, 1930)—n'est plus dans le commerce.
10 Cor. gén., iii, 236.—La préface de Marcel Proust à Tendres Stocks, contient des jugements très profonds et pleins d'originalité sur le style de différents écrivains français, depuis Racine et Pascal jusqu‘à A. France. Proust y nie que la fameuse “Prière sur l'Acropole” soit un chef-d‘œuvre de style.
11 Cor. gén., iv, 280.
12 Ibid., iii, 83.
13 Léon Pierre-Quint, op. cit., p. 119.
14 NRF, Janvier 1923, 1, p. 54.
15 M. Robert Dreyfus donne quelques exemples de cette vanité: “Je sais bien qu'il mit sa coquetterie d'auteur à soutenir qu'il n'avait pas d'esprit d'observation, que de sa vie il n'avait rien noté.” Robert Dreyfus, “Lettres à Mme Straus,” Revue de Paris (1936), p. 809.
Et encore Cor. gén., iv, 260: “Mais non je ne note rien.”
16 Du Côté de Guermantes, i, 103.
17 (Paris, 1930), p. 15.
18 NRF, janvier 1923, reproduit dans les Cahiers Marcel Proust, i, 193.
19 Cf. Seillière, Marcel Proust (Paris, 1931), p. 279.
20 Le Temps retrouvé, ii, 92.
21 Ibid., p. 100.
22 Arnaud Dandieu, Marcel Proust, sa révélation psychologique (Paris, 1930), p. 80.
23 Le Temps retrouvé, ii.
24 Ibid., p. 92.
25 Arnaud Dandieu, op. cit., p. 80.
26 Ibid., p. 81, le mot est du professeur Janet.
27 Le Temps retrouvé, ii, 98.
28 Ibid., ii, 92.
29 Ibid., p. 100.
30 Cité par Camille Vettard, NRF, janvier 1923, “Proust et le Temps,” p. 195.
31 Le Temps retrouvé, ii, 261.
32 Ibid., p. 257.
33 Du Côté de chez Swann, i, 47.
34 Sodome, ii (2), p. 208.
35 Du Côté de chez Swann, i, 92.
36 Le Temps retrouvé, ii, 256.
37 NRF, janvier 1920, p. 84, “A propos du style de Flaubert.”
38 NRF, janvier 1923, p. 204, Camille Vettard, “Proust et le Temps.”
39 Durée et Simultanéïté (Paris, 1922), p. 54.
40 Durée et Simultanéïté, p. 56.
41 Ibid., p. 54.
42 Essai sur les données immédiates de la conscience (Paris, 1911), p. 60.
43 Julien Benda, Une philosophie de la mobilité (Paris, 1912).
44 La perception du changement (Oxford, 1911).
45 Le Temps retrouvé, ii, 257.
46 Ibid., p. 260.
47 Ibid., p. 229.
48 Ibid., p. 259.
49 Données, p. 75.
50 Le Temps retrouvé, ii, 256.
51 La perception du changement, p. 17.
52 Le Temps retrouvé, ii, 256.
53 Ibid., ii, 238.
54 Durée et Simultanéïté, p. 55.
55 Le Temps retrouvé, i, 236.
56 L'Évolution créatrice (Paris, 1907), p. 6.
57 Le Temps retrouvé, ii, 37.
58 Ibid., ii, 51.
59 Du Côté de chez Swann, i, 262.
60 Du Côté de chez Swann, i, 263.
61 Durée et Simultanéïté, p. 55.
62 A l'Ombre . . ., i, 31.
63 Du Côté de chez Swann, i, 264.
64 Ibid., i, 126.
65 Le Temps retrouvé, ii, 134.
66 Du Côté de chez Swann, i, 34.
67 Sodome et Gomorrhe, ii (i), 117–118.
68 Données, p. 91.
69 Données, p. 71.
70 Ibid., p. 76.
71 Ibid., p. 86.
72 Albertine disparue, i, 100.
73 Pour Bergson aussi, la mémoire est le seul témoin des “moments” des choses extérieures, “sans doute les choses extérieures changent, mais leurs moments ne se succèdent que pour une conscience qui se les remémore,” Evolution créatrice, p. 192.
74 Sodome, ii (i), 86.
75 Bergson, Données, p. 175.
76 Données, p. 95.
77 Matière et Mémoire (Paris, 1900), p. 231.
78 Du Côté de chez Swann, i, 129.
79 A l'Ombre, ii, 59.
80 Léon Pierre-Quint, op. cit., p. 271.
81 A l'Ombre, i, 209.
82 Feuillerat, Comment Marcel Proust a composé son roman (Yale University Press, 1934), p. 260.
83 Benjamin Crémieux, xxeme siècle (Paris, 1924), p. 72.
84 Là encore il est facile d'établir une ressemblance frappante avec la psychologie bergsonienne. On reconnaît dans ce procédé de Proust les “plans différents dans la conscience” étudiés par Bergson, Matière et Mémoire, p. 186.
85 Données, p. 95.
86 A l'Ombre . . ., iii, 77.
87 Louis de Robert, Comment débuta Marcel Proust (Paris, 1925), p. 56.
88 A l'Ombre . . ., iii, 79.
89 Le Temps retrouvé, ii, 71.
90 La perception du changement, p. 28. Voir aussi, Matière et Mémoire, p. 163.
91 Le Temps retrouvé.
92 Données . . ., Avant-propos, p. 1.
93 Ibid.
94 Ibid.
95 Ibid.
96 Ibid., p. 3.
97 Ibid., p. 69. Les relations entre le temps et l'espace sont abondamment exposées, pp. 69 à 71.
98 Ibid., p. 76.
99 A l'Ombre, iii, 91.
100 Données, p. 74.
101 Le Temps retrouvé, ii, 91.
102 Durée et Simultanéïté, p. 51.
103 Le Temps retrouvé, ii, 91.
104 Données, p. 90.
105 Ibid., p. 99.
106 Matière et Mémoire, p. 144.
107 Données, p. 130.
108 Du Côté de chez Swann, i, 72.
109 Ibid., p. 128.
110 Ibid., i, 129.
111 Données, p. 9.
112 Louis Reynaud, La Crise de notre littérature (Paris, 1929), p. 193.