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Approche stochastique de la Fatigue Vibratoire : comparaison entre les méthodes Peak-Valley et RainFlow Counting
Published online by Cambridge University Press: 26 September 2012
Abstract
Dans les secteurs industriels de l’énergie et du transport, les structures mécaniques sont soumises à de forts niveaux de contraintes dynamiques qui impactent grandement le niveau de durabilité de ces dernières. Dans un contexte de réduction de coût de possession et d’extension de durée de vie, les industriels sont conduits désormais à bien maîtriser la fiabilité mécanique de leur produit. Pour ce faire et de part la nature stochastique des chargements dynamiques, les méthodes utilisées sont celles de la fatigue vibratoire, basées sur des représentations fréquentielles, tant au niveau du schéma modal de la structure, qu’au niveau de la définition de ses processus d’excitation et de contrainte. De ces considérations techniques, le présent article fait le tour des méthodes de calcul utilisées en fatigue vibratoire et compare les méthodes de comptage Peak-Valley (PV) avec celles du RainFlow Counting (RFC), reconnues comme les moins conservatives et donc les plus pertinentes, en terme de prédiction de durée de vie. En ce qui concerne les méthodes Peak-Valley, les modèles historiques de Rice [S.O. Rice, Bell Systems Technical Journal 23 (1944) 282-332; 24 (1945) 46-156] et de Miles [J.W. Miles, J. Aeronautical Sci. 21 (1954) 753-762], développées en 1944 et 1954, sont pris comme référence et comparés aux modèles RainFlow Counting de ces dernières années. Pour ce faire, l’étude comparative se basera notamment sur les approches empiriques de Wirsching-Light [P.H. Wirsching, M.C. Light, J. Structural Division ASCE 106 (1980) 1593-1607], et semi-empiriques de Dirlik [T. Dirlik, Application of computer in fatigue analysis, Ph.D. thesis, University of Warwick, 1985], développées respectivement en 1980 et 1985.
Keywords
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- © EDP Sciences 2012
References
- 1
- Cited by