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Published online by Cambridge University Press: 19 September 2011
Populations of Rhipicephtdus sanguineus, Dermacentor variabilis and Amblyomma maculatum with high and low oviposition capacities were successfully bred in the laboratory. Mating of male and female ticks which possess high oviposition capacity produced female progenies with high oviposition capacity; male and female ticks which possess low oviposition capacity produced female progenies which possess low oviposition capacity. Crossmatings of males with females of opposite oviposition capacity produced female progenies which acquired the category of oviposition capacity of the males in predominant numbers after fourth and fifth generations. It is suggested that the genetic factor for high or low oviposition capacity is either possessed by male ticks alone or is stronger and dominant in the male over that of the female. This genetic factor is also potentiated by successive crossmatings of males and females possessing opposite oviposition capacities.
The possible application of these results to tick control through the suppression of natural population by field release of laboratory-bred populations of male ticks which possess low oviposition capacity is discussed.
Des populations de Rhipicephalus sanguineus, Dermacentor variabilis et Amblyomma variegatum caractérisées par des pontes soit faibles soit fortes ont pu étre élévees en laboratoire. Le croisement de males et femelles à fortes ponte engendre une descendance femelle à fortes pontes tandis que le croisement d'individus à faibles pontes résulte en femelles peu productrices. La combinaison des deux traits opposés produit des femelles qui, après quatre ou cinq générations, héritent les caractéristiques de la population de mâles. Ceci suggère donc que le facteur génétique responsable de la taille des pontes se trouve, ou est dominant, chez le mâle, ou est en tout cas plus fort que celui de la femelle. Il ne s'exprime en outre qu'après le croisement répété de femelles et mâles de caractères opposés.
L'application pratique de ces résultats—suppression de populations naturelles par lâcher de mâles à facteur de ponte faible—est discuée dans le cadre de la lutte antitiques.