Qu'avons-nous appris depuis 1989?
Cet article est une tentative ouvertement subjective pour retourner aux questions qui se posent sur la nature du système communiste et son effondrement soudain à la lumière des deux dernières décennies. L'auteur se pose les questions suivantes: en premier lieu, pourquoi les sentiments d'allégresse provoqués par les changements de 1989 ont-ils disparus si rapidement? Deuxièmement, pourquoi est-ce que le système communiste s'est effondré si bruyamment? Et troisièmement, comment peut-on le mieux décrire son fonctionnement antérieur? L'article propose comme réponse qu'on observe un sentiment de déception après une activité politique intensément remplie d'espoir. Il tente de fournir un modèle d'une complexité sociale que le système communiste, avec ses archétypes du développement social, ne pouvait guère maîtriser. Cependant, il rejette aussi l'idée que la ‘société’ sous le communisme puisse être jugée de manière autonome, indépendamment du régime qui la maintenait et structurait. De telles tentatives banaliseront l'importance de la répression et de la surveillance. Finalement, l'auteur suggère que la nature du système communiste durant les décennies qui suivirent Staline doit être décrite en utilisant la métaphore d'un ‘cycle de vie’, comme l'idée de ‘style tardif’ fournit pour la création artistique. C'est un non sens de décrire un idéal type pour des régimes en transformation qui ne tient pas compte du changement dans le temps. Ainsi, en revenant à la première interrogation, l'article soutient que les tentatives de récupération d'un épanouissement communautaire cohabiteront ou réapparaîtront toujours à côté des efforts pour une émancipation individuelle.
Was haben wir seit 1989 gelernt?
Der Artikel ist ein eindeutig subjektiver Versuch zu den Fragen zurückzukehren, die sich zur Natur des kommunistischen Regimes und des plötzlichen Zusammenbruchs des Kommunismus im Lichte der letzten zwei Jahrzehnte stellen. Der Autor hinterfragt erstens, weshalb die Begeisterung für die Änderungen von 1989 relativ schnell dahinschwand; zweitens, warum das kommunistische System so lautstark zusammenbrach; und drittens, wie wir seine frühere Funktionsweise am besten beschreiben könnten. Aus der Sicht des Autors gibt es immer ein Gefühl der Enttäuschung nach intensiver und zuversichtlicher politischer Aktivität. Er versucht ein sozial-komplexes Modell, welches die kommunistische Herrschaft mit ihren marxistischen Archetypen der sozialen Entwicklung nicht wirklich beherrschen konnte, aufzuzeigen. Jedoch verwirft er die Idee, daß die ‘Gesellschaft’ unter dem Kommunismus eigenständig und unabhängig vom Regime, von welchem sie aufrechterhalten und strukturiert wurde, beurteilt werden kann. Solche Versuche würden das Maß der R epression und der Überwachung bagatellisieren. Schließlich schlägt der Artikel vor, dass die Natur der kommunistischen Herrschaft in den Begriffen einer ‘Lebenszyklus-Metapher’, wie die Idee des ‘Spätstils’ für die Kunst, beschrieben wird. Denn der Versuch eines idealen Typus für sich im Wandel befindende politische R egime zu beschreiben, der den Änderungen der Zeit nicht Rechnung trägt, ist fruchtlos. Deshalb, um die erste Frage zu beantworten, argumentiert der Autor, dass die Bemühungen die Erfüllung in der Kommune wiederzufinden immer neben den Bemühungen zur Emanzipation des Individuums existieren und sogar aufleben werden.
Les révolutions de 1989: causes, significations et conséquences
Les événements de 1989 ont eu des conséquences révolutionnaires qui ont bouleversé le monde. Ils ont amené une nouvelle vision du politique basée sur la redécouverte de la participation démocratique et l'activisme civique. Le soulèvement à l'est, et plus particulièrement dans les pays de l'Europe centrale, a constitué une série de révolutions politiques qui ont mené à la transformation décisive et irréversible de l'ordre existant. Lorsqu'on explique l'année 1989, on doit se concentrer sur trois thèmes majeurs: les significations profondes de l'effondrement des régimes d'états socialistes dans la partie est de l'Europe centrale, la nature des révolutions de la fin du vingtième siècle et le rôle des intellectuels critiques (et publics) en politique. Il n'y a pas de cause unique qui explique l'effondrement du Léninisme: l'économie, la politique, la culture et les tensions sociales insolubles ont convergé pour rendre ces régimes irréversiblement obsolètes. Les conséquences de 1989 ont généré un entremêlement des engagements politiques, des allégeances et des affiliations, signalant une crise générale des valeurs et de l'autorité. Il y a un besoin de cohésion sociale et les formations politiques actuelles ont échoué à imaginer les ingrédients nécessaires à la constitution d'un patriotisme constitutionnel. Une source fondamentale pour renforcer la démocratie dans l'est de l'Europe centrale est la synthèse entre l'histoire et la mémoire du communisme dans le but d'obtenir une justice morale.
Die Revolutionen von 1989: Gründe, Bedeutungen und Konsequenzen
Die Ereignisse von 1989 hatten weltbewegende und revolutionäre Konsequenzen. Sie führten zu einer neuen Vision der Politik, basierend auf der Wiederentdeckung der demokratischen Partizipation und des bürgerlichen Aktivismus. Die Erhebung im Osten, vor allem in den zentraleuropäischen Ländern, stellte eine Serie politischer R evolutionen dar, die zu den entscheidenden und irreversiblen Transformation der damaligen Ordnung führten. Bei der Erklärung der Ereignisse von 1989 muss man sich auf drei bedeutende Themen konzentrieren: die tiefgreifende Bedeutung des Zusammenbruchs der staatssozialistischen Regime in Ostzentraleuropa, die Art der Revolutionen am Ende des zwanzigsten Jahrhunderts und die Rolle von kritischen (und öffentlichen) Intellektuellen in der Politik. Es gibt keinen alleinigen Faktor, der den Zusammenbruch des Leninismus erklären kann: Die Wirtschaft ebenso wie die Politik und sowohl die Kultur wie auch unüberwindbare soziale Spannungen kamen zusammen und machten diese Regimes endgültig überholt. Die Nachwirkungen von 1989 erzeugten Schwankungen in politischen Engagements, Loyalitäten und Zugehörigkeiten, die eine generelle Wert- und Autoritätskrise ankündigten. Es bedarf gesellschaftlichen Zusammenhalts, denn die existierenden politischen Formationen haben versäumt die notwendigen Inhalte für einen Konsens vorzustellen, um einen konstitutionellen Patriotismus hervorzurufen. Eine grundlegende Quelle für die Stärkung der Demokratie in Ostzentraleuropa ist die Synthese zwischen der Geschichte und der Erinnerung an den Kommunismus mit dem Ziel der moralischen Gerechtigkeit.
1989 comme lentille pour le passé communiste et l'avenir postcommuniste
Les politologues ont documenté des variations significatives des résultats politiques et économiques consécutifs aux révolutions de 1989–1991. Tandis que les pays avoisinant l'Europe occidentale ont connu un certain succès démocratique et économique, le contraire est vrai dans les pays plus à l'est et au sud. Les explications de cette variation et le réemploi d'un schéma plus ancien sur l'Eurasie se sont tournés de plus en plus vers le passé. Pourtant, dans la perspective de la longue durée, des événements plus proches, comme les révolutions de 1989, la fin du communisme et même l'expérience communiste elle-même, disparaissent dans l'arrière-fond et sont eux-mêmes expliqués par des conditions antérieures. Cet article analyse comment deux facteurs plus récents ont contribué à changer d'anciens schémas en Europe centrale et en Europe de l'est: l'impact de la modernisation communiste et la perspective de l'intégration européenne.
1989 als Linse für die kommunistische Vergangenheit und die postkommunistische Zukunft
Politikwissenschaftler haben bedeutende Unterschiede in den politischen und wirtschaftlichen Folgen der Revolutionen von 1989–1991 dokumentiert. Während die an Westeuropa angrenzenden Länder aus demokratischer und wirtschaftlicher Sicht relativ erfolgreich gewesen sind, sinken Demokratiewerte und Reichtum umso stärker je weiter man in Richtung Osten oder Süden geht. Erklärungen für diese Unterschiede und die Nachbildung eines älteren Musters Eurasiens haben sich weiter und weiter in die Vergangenheit begeben. Doch über eine größere Zeitspanne betrachtet, verschwinden näherliegende Ereignisse, wie die Revolutionen von 1989, das Ende des Kommunismus und sogar die kommunistische Erfahrung selbst, im Hintergrund und werden schließlich selbst durch frühere Umstände erklärt. Dieser Artikel analysiert wie zwei zeitlich näher liegende Faktoren geholfen haben ältere Muster in Zentral- und Osteuropa zu ändern: der Einfluss der kommunistischen Modernisierung und die Aussicht auf die europäische Integration.
(La fin du) Communisme en tant qu'histoire générationnelle: des pensées à propos de la Tchécoslovaquie et de la Pologne
Cet article analyse le communisme – en incluant les périodes pré- et postcommunistes – comme une histoire générationnelle. La structure est diachronique et il est largement biographique. Une attention est portée aux rôles du milieu, de la deuxième guerre mondiale, des divisions générationnelles et d'un sens hégélien du temps. 1968 est un moment charnière, car c'était le moment où le marxisme en tant que croyance fut détaché du communisme en tant que pratique. L'arrivée des chars soviétiques à Prague signifiait une certaine fin du marxisme européen. Cela signifiait aussi l'arrivée d'une nouvelle génération: ceux nés dans les années de l'après-guerre et qui allaient jouer un rôle important dans l'opposition. L'opposition anti-communiste était organiquement liée au marxisme-même: les générations de dissidents actives durant les années 1970 et 1980 devraient être comprises comme un chapitre de plus dans l'histoire générationnelle du communisme. 1989 fut une autre césure générationnelle. La nouvelle génération postcommuniste, le grand espoir de Havel, présentait la vertu de l'ouverture. Mais cette ouverture était à double-tranchant: lorsque l'Europe de l'est s'est ouverte vers l'ouest, elle a aussi ouvert une boîte de Pandore. Aujourd'hui, la question générationnelle la plus poignante issue de 1989, ce n'est pas de déterminer qui peut prétendre à un droit d'auteur de la révolution, mais plutôt qui était assez âgé pour être tenu responsable des choix faits sous le régime communiste. Il reste une division entre ceux qui doivent rendre compte de leurs actes et ceux qui ne le font pas, entre ceux qui étaient des opportunistes, des lâches ou des héros – et ceux qui ont une virginité parce qu'ils n'ont pas été mis à l'épreuve.
(Das Ende des) Kommunismus als Generationengeschichte: einige Gedanken über die Tschechoslowakei und Polen
Dieser Artikel erforscht den Kommunismus – seine Vor- und Nachgeschichte eingeschlossen – als Generationengeschichte. Die Struktur ist diachronisch und größtenteils biographisch. Ein besonderes Augenmerk gilt den Rollen des Milieus, des Zweiten Weltkriegs, der Generationenspaltung und einem hegelianischen Sinn für die Zeit. 1968 ist ein Wendepunkt. Es ist der Moment, an dem der Marxismus als Glaube vom Kommunismus in der Praxis getrennt wurde. Er bedeutete auch das Erwachsenwerden einer neuen Generation: Die in der Nachkriegszeit Geborenen, welche eine große Rolle in der Opposition einnehmen werden. Die antikommunistische Opposition war mit dem Marxismus organisch verbunden: die Generation(en) von aktiven Dissidenten in den 1970er und 1980er Jahren sollten als ein weiteres Kapitel in der Generationengeschichte des Kommunismus gesehen werden. 1989 war erneut ein Moment des markanten Generationenwechsels. Die neue postkommunistische Generation, Havels große Hoffnung, hatte die Tugend der Offenheit. Diese war jedoch nicht nur von Vorteil, denn als Osteuropa sich Richtung Westen öffnete, öffnete es auch eine Pandorabüchse. Die heute wahrscheinlich am meisten bewegende, durch die Ereignisse von 1989 provozierte, Frage ist nicht, wer die Revolution verursacht hat, aber eher wer alt genug war für die Entscheidungen unter dem kommunistischen Regime die Verantwortung zu übernehmen. Ein Unterschied bleibt bestehen zwischen jenen, die für ihr Handeln gerade stehen müssen und jenen, die dies nicht tun; zwischen jenen, die sich als Opportunisten, Feiglinge oder Helden entpuppten – und jenen die eine weiße Weste haben, da sie nicht auf die Probe gestellt wurden.
Le nationalisme et l'effondrement du communisme soviétique
Cet article analyse le rôle du nationalisme dans l'effondrement du communisme à la fin des années 1980 et au début des années 1990. L'auteur avance que le nationalisme (non seulement présent, mais aussi absent, et dans les différents conflits et troubles qu'il déclencha) a joué un rôle important dans la manière dont le communisme s'est effondré. Deux institutions d'un contrôle international et culturel en particulier – le Pacte de Varsovie et le fédéralisme ethnique – ont joué des rôles clés en déterminant quels régimes communistes échouaient et lesquels survivaient. L'argument de cet article est que l'effondrement du communisme n'a pas été un alignement de résistances nationales, individuelles et isolées, mais un groupe de courants d'activités enchevêtrés dans lequel des actions menées dans un contexte influençaient les actions menées dans d'autres contextes – en tant que partie d'un courant d'affirmations plus large.
Nationalismus und der Zusammenbruch des Sowjetkommunismus
Dieser Artikel erforscht die Rolle des Nationalismus im Zusammenhang mit dem Zusammenbruch des Kommunismus in den späten 1980er und frühen 1990er Jahren, indem er argumentiert, daß der Nationalismus (sowohl in seiner An- wie auch in seiner Abwesenheit, und in den diversen Konflikten und Unruhen die er verursachte) eine wichtige Rolle in der Art und Weise, wie der Kommunismus zusammenbrach, spielte. Zwei Institutionen mit internationaler und kultureller Macht – der Warschauer Pakt und der Ethno-Federalismus – haben im besonderen Schlüsselrollen in der Bestimmung, welche kommunistischen Regime scheiterten und welche überlebten, gespielt. Der Autor argumentiert, dass der Zusammenbruch des Kommunismus nicht eine Serie isolierter, individueller und nationaler Widerstandsgeschichten war, sondern ein Zusammentreffen von zusammenhängenden Handlungsströmungen, in denen die Handlung in einem Kontext die Handlung in anderen Kontexten stark beeinflusste – dies als Teil einer Flut von Geltendmachungen.
Les communistes occidentaux, Gorbatchev et les révolutions de 1989
Les communistes occidentaux étaient le reflet de deux réponses contradictoires à la crise finale du communisme qui avait mûrit à travers le temps. Les communistes français représentaient une réponse conservatrice de plus en plus hostile à la Perestroïka de Gorbatchev, tandis que les Italiens soutenaient la réponse réformatrice en accord avec son appel au changement. Gorbatchev était ainsi le point de référence, négatif ou positif, par rapport auquel les communistes occidentaux mesuraient leur propre politique et leur identité. En 1989, les Français se sont alignés sur les dirigeants communistes conservateurs de l'Europe de l'est et se sont opposés à Gorbatchev après la chute du mur de Berlin. Ainsi, le PCF est devenu une réserve du communisme traditionnel. Les communistes italiens par contre étaient en accord avec tous les choix de Gorbatchev et jusqu'à un certain degré ils ont inspiré son évolution radicale. Cependant, ils ont aussi partagé les illusions de Gorbatchev, comme l'idée que la chute du mur de Berlin produirait un renouvellement du socialisme en Europe. Contrairement au PCF, le PCI fut capable de changer au lendemain des révolutions de 1989 et devenir ainsi une force ‘postcommuniste’ importante. Néanmoins, si le communisme conservateur était destiné à devenir marginalisé, le communisme réformé échoua lui aussi dans son objectif de renouveler le système soviétique et la culture politique communiste.
Westkommunismus, Gorbatschow und die Revolutionen von 1989
Die Krise des Kommunismus im Westen spiegelte zwei gegensätzliche Antworten auf die sich entwickelnde Krise des Kommunismus im Osten wider. Die französischen Kommunisten vertraten eine konservative Antwort, die Gorbatschows Perestroika gegenüber zunehmend feindlich eingestellt war, während die Italiener die reformistische Reaktion und seinen Aufruf zum Wechsel unterstützten. Folglich war Gorbatschow die Hauptreferenz, positiv oder negativ, an der die Westkommunisten ihre Politik und Identität maßen. 1989 richteten sich die Franzosen nach dem konservativen Kommunismus der Führungen Osteuropas aus und wandten sich nach dem Mauerfall gegen Gorbatschow. Demzufolge wurde die PCF ein Überbleibsel des traditionellen Kommunismus. Die italienischen Kommunisten waren im Gegensatz mit allen Entscheidungen Gorbatschows einverstanden und zu einem gewissen Grad inspirierten sie seine radikale Wandlung. Sie teilten jedoch auch Gorbatschows Illusionen, darunter auch die Idee, dass der Fall der Berliner Mauer zu einer Erneuerung des Sozialismus in Europa führen würde. Im Gegensatz zur PCF, war die PCI fähig einen Wechsel nach den Revolutionen von 1989 vorzunehmen und wurde dadurch zu einer wichtigen ‘postkommunistischen’ Kraft. Doch auch wenn der konservative Kommunismus einem marginalisierten Schicksal entgegensah, verfehlte der reformierte Kommunismus sein Ziel der Erneuerung des Sowjetsystems und der kommunistischen politischen Kultur.
L'élargissement de l'OTAN après 1989: adaptation réussie ou déclin?
L'élargissement de l'OTAN après la Guerre froide a contribué à la transformation démocratique des états postcommunistes. Cependant, il n'a pas réussi à créer un consensus plus large sur la mission commune, ni à fournir les capacités militaires nécessaires. Aujourd'hui, en dépit de l'unité rhétorique après le sommet de Bucarest de 2008, l'OTAN lutte pour réconcilier l'expérience des guerres balkaniques menées en dehors de son périmètre traditionnel avec ses tâches de l'après 11 septembre et les problèmes de sa défense territoriale, qui ont refait surface après la Guerre russo-géorgienne en 2008. Paradoxalement, plus que l'OTAN s'est élargie pour renforcer la sécurité politique et militaire des nouveaux états démocratiques en Europe de l'est et du sud-est, moins elle paraît être capable de gérer les véritables menaces sécuritaires comme l'Afghanistan. Face à un éventuel échec stratégique de la mission FIAS, l'OTAN doit réévaluer la politique qu'elle a choisie après 1989.
Die Erweiterung der NATO nach 1989: erfolgreiche Anpassung oder Niedergang?
Die Erweiterung der NATO nach dem Kalten Krieg trug zum demokratischen Wandel postkommunistischer Staaten bei. Sie konnten jedoch keinen breit abgestützten Konsens über die gemeinsame Mission hervorbringen und die notwendigen militärischen Mittel bereitstellen. Heute, trotz der rhetorischen Einheit nach dem Gipfeltreffen in Bukarest 2008, ringt die NATO darum ihre Erfahrung außerhalb ihres traditionellen Einsatzgebietes in den Balkankriegen mit den Aufgaben nach dem 11. September und den erneuten Sorgen um die Territorialverteidigung nach dem Russisch-Georgischen Krieg 2008 in Einklang zu bringen. Paradoxerweise, je weiter die NATO expandiert hat um die militärische und politische Sicherheit der neuen demokratischen Staaten Ost- und Südosteuropas zu stärken, desto weniger scheint sie fähig zu sein mit ernsten Sicherheitsgefahren wie Afghanistan umzugehen. Angesichts eines möglichen Scheiterns der ISAF-Mission muss die NATO ihre Politik nach 1989 neu beurteilen.