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« Le Miracle français ».

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

Abstract

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Type
Economie, politique, société à l'époque contemporaine (Comptes Rendus)
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1966

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References

page 1161 note 1. Jacques Guyard, Le Miracle français. Éd. du Seuil, Coll. « Société », 1965, 124 p.

page 1162 note 1. Or, comme l'indiquent dans un autre volume de la même collection (Population sur mesure, p. 108), J. Derogy et P. Lescaut, les réponses faites aux sondages de l'I.N.E.D. sont incohérentes, puisque les personnes interrogées veulent à la fois « des familles plus grandes et une population stationnaire ».

page 1162 note 2. Je suis surpris que l'historien qu'est J. Guyard éprouve ici le besoin de terminer son livre par la classique citation de Saint-Just sur le bonheur, idée neuve en Europe. Le bonheur auquel pensait Saint-Just lorsqu'il prêchait l'expropriation des ennemis de la Révolution à des fins sociales était, je le crains, infiniment peu « eudémoniste ».

Sur un plan plus technique, je me demande si J. Guyard n'est pas un peu injuste orsqu'il écrit (p. 38) que l'Angleterre chercha à sauvegarder le rôle de la livre comme monnaie internationale avant tout « pour maintenir son prestige à la tête du Commonwealth » ce qui, joint à un effort militaire excessif par rapport aux ressources de ce pays, le conduisit « à freiner son développement économique pour sauver sa monnaie ». Outre que le rôle de la livre comme a monnaie de réserve » est une donnée de fait sur laquelle il n'est pas facile de revenir, il faudrait tenir compte, dans le faible taux de croissance britannique, de la nature de la politique économique suivie par le gouvernement conservateur jusqu'à la fin des années 50, qui « insistait de façon obstinée sur une optique macro-économique de tous les problèmes, d'où un refus de diagnostiquer ce qui n'allait pas du côté des parties composantes de l'économie globale » (A. Shonfield, Modem Capitalism, 1965, p. 101).