Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
Il y a une dizaine d'années, je tentai de démontrer que les fresques paléolithiques étaient composées et non distribuées au hasard des parois décorées. Cette composition me semblait se référer à un système de la nature où s'opposaient un principe mâle symbolisé par les bovidés et un principe femelle symbolisé par les équidés.
L'idée fut reprise par A. Leroi-Gourhan, et celui-ci, après une étude détaillée, arrivait à une conclusion inverse et suggérait que, dans l'art paléolithique, le bovidé était femelle, et l'équidé, mâle.
Nous remercions les éditeurs des Mélanges… offerts à M. André Varagnac de nous avoir autorisés à reproduire cet article destiné à y figurer
page 1261 note 1. A. Lamtng-emperaire, La signification de l'art rupeste paléolithique. Thèse de doctorat d'État, soutenue en juin 1957, publiée chez Picard en 1962.
page 1264 note 1. Leroi-gourhan, A., Préhistoire de l'art occidental, Mazenod, 1965, 482 p.Google Scholar, 804 fig.
page 1264 note 2. Ibid., p. 81.
page 1265 note 1. Cl. Lévi-Strauss, , Les structures élémentaires de parenté, P.U.F., 1949, 639 p.Google Scholar, 88 fig., 2e édition, Mouton, 1968.