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Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
page 190 note 1. Focillon, Henri, L'An mil. Paris, Colin, 1952.Google Scholar
page 190 note 2. Il faut signaler, en particulier, les beaux travaux de Lehmann, E., Der friïhe deutsche Kirchenbau. Die Entwicklung seiner Raumordnung bis 1080, Berlin 1938 Google Scholar (2° éd. 1949), qui ont ouvert la voie à l'étude spatiale de l'architecture othonienne. Cf. aussi Jantzen, H., Ottonische Kunst, Munich 1947 Google Scholar ; Guyer, S., Grundlagen mittelalterlicher abendlandischer Baukunst, Einsieldeln 1950 Google Scholar ; Meyer-barckhausen, W.. Das grosse jahrhundert kolnischer Kirchenbaukunst, Cologne 1952 Google Scholar ; Beseler, H. et Roggenkamp, H., Die Michaeliskirche in Hildesheim, Berlin 1954 Google Scholar ; Zimmermann, W., Das Munster zu Essen, Essen, 1956.Google Scholar
page 190 note 3. L'Architecture othonienne par Louis Grodecki, Paris, Colin (Collection Henri Focillon), 1959.
page 191 note 1. Les trois exemples types de M. Grodecki sont respectivement pour les trois premières solutions : Hersfeld, Steinbach et Saint-Michel d'Hildesheim. Je me sépare surtout de lui sur le point de savoir si c'est essentiellement la basilique qui a donné naissance aux types othoniens et romans ; à mon sens les éléments combinatoires sont plus nombreux. Je pense, en particulier, qu'indépendamment de la rotonde ou martyrium, il faut faire une place originale à la tour d'origine civile et militaire qui constitue une cellule originale et pas simplement- une superstructure.
page 192 note 1. J'ai eu le plaisir de voir la thèse du développement de Conques, que j'avais soutenue en 1942 dans mon Humanisme roman, pages 106-108, reprise en 1947 par M. Elie Lambert. Celui-ci admet l'existence d'une église bénédictine du début du xie siècle, qu'un choeur à déambulatoire est venu coiffer d'une manière enveloppante dans une seconde campagne de travaux (cf. Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1945-1947, pages 239-240). M. Lambert, qui n'a pas cru devoir me citer, fait très correctement état, en revanche, du résultat de fouilles faites par M. Roger Grand à Saint-Géraud d'Aurillac. Toutefois, à Saint-Géraud, il s'agit d'un report en arrière, pour agrandissement des limites, d'un sanctuaire qui ne change pas substantiellement de type et ce procédé d'agrandissement est loin d'être original au Xe siècle ; il ne fait que reprendre la formule très courante dans le carolingien et dont l'agrandissement du sanctuaire de Déas ou de Saint-Pierre-le-Vif à Sens constituent des modèles bien connus. Ce qui est original à Conques, c'est l'enveloppement d'un choeur bénédictin par un sanctuaire de pèlerinage, en fonction sans doute de l'essor du culte de sainte Foy, attesté à la même époque par la célèbre Chanson. Oublieux d'autres cas, comme celui d'Aisne (Hte-Savoie), M. Lambert n'a pas tiré tout le parti de l'apport extrêmement précieux des fouilles de M. Grand. Nous avons donc deux types d'accroissement d'un édifice : par agrandissement sans transformation des fonctions du sanctuaire, par enveloppement en relation avec une transformation fonctionnelle ; le troisième terme étant donné par Sainte-Marie-du-Capitole à Cologne où se réalise la fusion, l'intégration originale de deux types antérieurs : la basilique et le tréflé, variante de la rotonde. Une typologie des formes monumentales réserve des découvertes surprenantes et passionnantes aux chercheurs.