No CrossRef data available.
1. La correction typographique est impeccable : j'ai relevé seulement « Ras- Shamrah » (pour « Ras-Shamra ») aux p. 29, 37, 38 et « exostime » (pour « exotisme ») à la p. 112. Voici quelques autres remarques. P. 21 : la Troie de Priam serait aujourd'hui la Troie VII a selon Blegen et non plus la Troie VI de Dôrpfeld. P. 33 : les Muses ont donné à Hésiode un rameau de laurier et non d'olivier (malgré la traduction Mazon !). P. 36 : on ne peut plus contester que les mythes fondamentaux de la Théogonie (émasculation d'Ouranos, victoire de Zeus sur Cronos et les Titans) constituent une unité depuis la découverte des « épopées » hurrites de Kumarbi et d'Ullikummi ; en outre (p. 37 ), ces récits sont indépendants du poème babylonien de VEnuma Elish, bien qu'on puisse çà et là relever certaines connexions. P. 70 : l'étude sur le Prométhée me semble faire la part trop belle aux arguments de Schmid contre l'authenticité. P. 120 : l'expression « choeur de grenouilles » est un peu inexacte : ce sont les initiés qui forment le choeur principal des Grenouilles.
2. R. Flacelière, L'amour en Grèce, Paris, Hachette, Coll. « L'amour et l'histoire », 1960 ; in-8°, 224 p.
1. Ainsi p. 44, « c'est surtout au ive siècle, puis à l'époque hellénistique » que les images d'Aphrodite « se multiplient sur les vases peints » : mais la peinture sur vases cesse d'exister à l'époque hellénistique. P. 70, « des vases peints où il (l'éraste) faisait graver par l'artiste le nom du garçon, suivi de l'adjectif calos, beau » : en fait, ces inscriptions sont peintes par l'artiste avant la cuisson et plusieurs caloi figurent parfois sur un même vase ; ce sont probablement les peintres qui, de leur propre mouvement, célébraient ainsi les beaux éphèbes du moment. P. 120, les « jeux lubriques » des Satyres et des Ménades figurent sur les vases du vie et non du ive siècle ; à cette époque, les représentations dionysiaques sont d'allure beaucoup plus mystiques.