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Industrie et commerce antillais : Sur le sucre des Antilles

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Vitorino Magalhaes Godinho
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Peu d'histoires plus importantes, au cours des temps coloniaux, que l'histoire mouvementée des îles antillaises. Tout s'y passe plus tôt, plus rapidement aussi qu'ailleurs. D'entrée de jeu les Indiens y sont refoulés; ils disparaissent en presque totalité, du fait de l'afflux précoce de colons européens et de l'importation massive d'une main-d'œuvre nègre indispensable à l'essor de l'agriculture et de l'industrie sucrière. Sujet de large envergure, auquel M11e Alice Piffer Canabrava a consacré l'étude peut-être la plus remarquable de la jeune littérature historique brésilienne d'aujourd'hui.

Type
Quelques Problèmes
Information
Annales. Histoire, Sciences Sociales , Volume 3 , Issue 4 , December 1948 , pp. 541 - 545
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1948

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References

page 541 note 1. A Industria do Açucar nas Ilhas Inglesas e Francesas do Mar dos Antilhas 1697-1735, São Paulo, 1946.

page 542 note 1. Pendant le XVIIe siècle, le grand centre producteur est l'île die Barbados, aux dimensions réduites.

page 543 note 1. Chaque entreprise conservait, cependant, un, deux ou trois moulins à chevaux pour parer à l'irrégularité dos forces éoliennes.

page 543 note 2. On produisait des sucres de plusieurs qualités ; avec les mélasses on fabriquait le rhum ; cette fabrication rapportant de gros profits, le perfectionnemens de la technique sucrière s'en trouva barré.

page 544 note 1. Dont les intérêts s'opposaient d'ailleurs à ceux des insulaires : ne leur rendaient- ils pas des chaudières de cuivre mal fondu et de la poterie de mauvaise qualité afin de les obliger à renouveler souvent leurs commandes ?

page 544 note 2. On doit également à Mlle Canabrava une étude remarquable sur la pénétration commerciale portugaise dans les régions du Rio da Prata.

page 545 note 1. Rapports du haut fonctionnaire des douanes Quaresma, de 1688 (Bibliothèque Nationale de- Paris, Fonds portugais, n° 25, fls 163, 172, 177-189 et 243-249).

page 545 note 2. Des côtes du golfe de Guinée sortaient annuellement i5 000 nègres à destination des iles à sucre de l'Amérique centrale, pendant le troisième quart du XVIIe siècle. (Rapport de l'ancien gouverneur des îles de SSo Tome, Norenha. Bib. Nat. Paris, Fonds portugais, n° 25, f. 89-91.)