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Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
page 543 note 1. Jean Micheu-Puyou, Histoire électorale du département des Basses-Pyrénées sous la IIIe et la IVe République. Préface de Léon Bérard. Paris, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1965, in-8°, 11-390 p.
page 543 note 2. « Cette étude n'est pas seulement une oeuvre savante et sincère ; elle est vraie », écrivait au soir de sa vie (5 août 1959) (p. 11) l'ancien ministre, qui avait été député d'Orthez (1910-1924) puis sénateur des Basses-Pyrénées.
page 543 note 3. Des annexes (pp. 357-375) contiennent : la liste des communes classées par cantons dans le cadre des sept circonscriptions électorales créées en 1881, celle des députés rangés selon leur origine professionnelle et les noms des élus et des battus aux élections générales et partielles de 1871 à 1958.
page 543 note 4. La première partie (pp. 9-122), au titre non dépourvu d'ambiguïté (” Le département des Basses-Pyrénées : les premières approches explicatives de l'opinion publique »), comporte un rappel du cadre physique et historique, un examen de l'évolutin démographique, économique et sociale, et des forces spirituelles (c'est-à-dire de l'influence du catholicisme dans le Pays Basque et en Béarn, du protestantisme dans la région orthézienne).
La deuxième partie (pp. 123-250) intitulée « L'expression de l'opinion politique bas-pyrénéenne : le Mémorial des consultations électorales » est une histoire des élections législatives répartie en trois périodes : 1871-1914 ; 1919-1936 ; 1945-1956.
La troisième partie (pp. 251-351) (” L'expression de l'opinion politique bas-pyrénéenne : sa représentation géographique et parlementaire à travers les vicissitudes des opérations électorales ») est une tentative d'expliquer les réactions du milieu bascobéarnais en recourant à des méthodes éprouvées ; après avoir déterminé la répartition géographique des tendances, l'auteur s'efforce, en effet, d'établir des corrélations entre les tempéraments politiques et les évolutions démographiques, les structures agraires, les attitudes religieuses. L'étude de l'abstentionnisme et de l'influence des modes de scrutin sur la représentation parlementaire départementale, qui ne manque pas d'intérêt, ne paraît p u à sa place à la fin de l'ouvrage : elle en brise le rythme.
page 544 note 1. P. 353.
page 544 note 2. P. 173.
page 544 note 3. P. 92.
page 544 note 4. Jacques Kayser, Les grandes batailles du radicalisme. Des origines aux portes du pouvoir, 1820-1901. Paris. Marcel Rivière, 1962, p. 234. Cet ouvrage, non cité dans sa bibliographie (pp. 379-383), au demeurant assez fournie, ne paraît pas avoir été utilisé par Jean Micheu-Puyou.
page 544 note 5. Tel sera le cas en 1946 (juin et novembre) et en 1956. Mais le parti communiste recueillera, de 1945 à 1956, un nombre plus élevé de voix et obtiendra sans interruption un siège au cours des cinq consultations qui se succédèrent de 1945 à 1956.
page 544 note 6. Jacques Kayser, op. c., p. 381. Carte 1. Assemblée nationale (1871-1876). Représentation des radicaux. Jacques Kayser ne cite pas son nom ; il s'agit sans doute de Renaud « radical resté fidèle à l'idéal de 1848 » (Jean Micheu-Puyou, p. 132) qui, battu en 1876 et 1877, disparaîtra de la scène politique.
page 544 note 7. Aux élections de février 1871, le département des Basses-Pyrénées fut le seul, dans le Sud-Ouest, à avoir voté républicain : six élus républicains contre trois monarchistes. Ainsi que l'avait déjà noté J. Gouault, « nous ne possédons aucun renseignement sur les élections dans ce département, pas même le détail des résultats, et nous n'avons pu découvrir l'explication de ce succès républicain, au premier abord surprenant dans ce département traditionnellement catholique et conservateur » (Comment la France est devenue républicaine. Cahier 62 de la Fondation nationale des sciences politiques. Paris. A. Colin, 1954, p. 93). Quoi qu'il en soit, cet « équilibre précaire allait être détruit de façon éclatante » (Jean Micheu-Puyou, p. 129) dès une élection partielle de 1872.
page 545 note 1. Cette circonscription englobait la ville de Bayonne qui bénéficiait, depuis la fin du xix° siècle, d'uue activité industrielle non négligeable (p. 68). La propagande socialiste ne pénétrera que lentement dans les milieux ouvriers.
page 545 note 2. De 1910 à 1932, Garât ne sera battu qu'une fois et seulement à des élections se déroulant dans le cadre départemental (1919).
page 545 note 3. P. 172.
page 545 note 4. Jean Micheu-Puyou, à juste titre semble-t-il, ne compte pas dans le Pays Basque la première circonscription de Bayonne, en raison du poids de la ville de Bayonne.
page 545 note 5. Dont Louis Barthou et Léon Bérard.
page 545 note 6. P. 179.
page 545 note 7. P. 180.
page 545 note 8. Louis Barthou était devenu sénateur.
page 546 note 1. Il est le petit-fils d'un député républicain qui avait, à plusieurs reprises entre 1876 et 1889, représenté la circonscription d'Orthez.
page 546 note 2. Celui-ci avait été élu pour la première fois en 1924 sur la liste Ybarnegaray (voir plus haut). Mais, en 1928 et 1932, il était devenu député de Pau 1 avec l'étiquette de « démocrate populaire ». En 1935, à l'exemple de Barthou et de Bérard, il alla siéger au Luxembourg.
page 546 note 3. Aux élections de juin 1946, « alors que le M.R.P. apparaît comme le plus fort parti français tant par les sièges enlevés que par les voix obtenues, son influence se détériore » (p. 221). Le M.R.P. tombe à 80 000 voix, soit une perte de plus de 30 % depuis octobre 1945 !
page 546 note 4. Entre octobre 1945 et janvier 1956, le nombre des inscrits est passé de 258 761 à 275 700. Chacune des six listes suivantes obtiendra un siège : M.R.P. — Tixier- Vignancour — Guy Petit — radicaux — S.F.I.O. — communistes.
page 546 note 5. P. 354.
page 547 note 1. Les élections de 1885, de 1919 et de 1924 ayant eu lieu dans le cadre départemental, selon des modalités d'ailleurs différentes, n'entrent pas en ligne de compte.
page 547 note 2. Voir plus haut.
page 547 note 3. Voir ci-dessus les résultats de ces élections où les partis de gauche ont été présents partout pour des raisons de principe et où seul Jean Ybarnegaray, d'ailleurs élu au premier tour, était une personnalité solidement établie.
page 547 note 4. Tel fut le cas en 1893, 1898, 1902, 1906.