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Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
1. Les Capitaux et la Région. Elude géographique. Essai sur le commerce et la circulation des capitaux dans la région lyonnaise, Cahiers de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, n” 69, Paris, Armand Colin, 1955. Voir un compte rendu, suggestif, de Max. Sorbe, Annales de Géographie, 1955, p . 413-420.
2. Paris, P.U.F., 1957 ; in-8°, 136 p . et 2 cartes h. t. (des relations d'affaires en 1810-1811 et des centres d'approvi-ionnement en soies de la maison Guérin). — L'orientation bibliographique confond Antoine de Tarlé avec son homonyme russe, Eugène Tarlé.
3. Le terme de capitaliste désignant les « nouveaux riches » (” brasseurs en banque », p . 31). — Toute une littérature technique fut cependant publiée à Lyon. Citons seulement, dès 1793, de P. Giraudeau, La banque rendue facile aux principales nations de l'Europe ; — J . R. Ruelle, Opérations de change des principales places de l'Europe (an VII). Or les opérations proprement bancaires de Guérin se limitent aux transferts de numéraire, à l'escompte, au change. Mais, sur ce dernier sujet, l'auteur n'a que « peu de lumières » (p. 10), faute de documentation, alors que le change de place à place devait cependant importer.
4. Voir, sur les routes terrestres du coton, M. Pivic-stele, La vie économique des Provinces Illyriennes (1809-1813), 1930 (cf. Annales, 1933, p. 219) et F. L'Huillier, Recherches sur l'Alsace napoléonienne (1947), p . 329.—Bien vagues sont les allusions de M. Labasse aux «intérêts lointains de Guérin : dans une affaire métallurgique de Creil (p. 33 et 98). Peut-être les « Forges et Fonderies de Montataire ?
5. Dominique Guérin (Dominique II) avait été marchand de soie à Saint-Chamond, avant de devenir bourgeois de Lyon en 1698. Dominique I fut, en 1661, moulinier en soie à Annonay. Un Joseph Guérin sera maire de Saint-Chamond au début de la Révolution. Cf. Poidebard, R., Les mouliniers du Pilât. Un aspect du développement de l'industrie de la soie en Lyonnais (1600-1800), Lyon Google Scholar, Albums du Crocodile, sept.-oct. et nov.-déc. 1956 ; in-8°, 81 p . (avec un index des noms).
1. Une affaire de famille au XIXe siècle : Méquillet-Noblot, Cahiers de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, n 75, Paris, Armand Colin, 1955 ; in-8, 142 p. (dont 16 annexe» et graphiques).
1. D'une filature parisienne (p. 30). Précisons : « 4 500 broches de modèles divers, un manège de quatre chevaux, des ustensiles et un grand nombre de quinquets à une ou deux branches…., trois chevaux gris entiers, hors d'usage dont un boiteux et deux chevaux bais dont un aveugle » ! Nous empruntons ces détails à l'ouvrage commémoratif du 150” anniversaire de la Société Méquillet-Noblot et C (1802-1952), p. 18. En 1834, encore, les premiers métiers mécanique» à tisser seront achetés d'occasion… (C. Fohlen, op. cit., p. 49).
1. Devant le prix trop élevé des constructeurs de métiers à filer d'Oldham, les associés s'adressèrent à un constructeur alsacien : les self-acting remplacèrent alors les anciennes mulllennies (10 000 broches au total). C'est seulement à partir de 18S3 qu'ils achetèrent, pour la première lois, des machines de filature à Manchester (p. 104).
2. P. Léon, « Les industries textiles en France au xrx° siècle (Annales, 1957, p . 325-330).
3. Cf. Paul Leuilliot, « De la disette de 1816-1817 à la famine du coton (1867) », Annales, 1957, p. 324.
4. Assez imprécise semble l'étude du « milieu historique » ; plutôt forcé est le rapprochement avec Mulhouse (p. 11) ; excessive enfin l'amplification, à propos des pasteurs en question, des thèses de Max Weber. Ce qui ne saurait diminuer le multiple intérêt de la monographie qu'un collègue américain a qualifiée de « modèle » (American Historical Review, 1956, p. 204).