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Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
1. La position de J.-L. Ferrary (p. 39) est plus nuancée ; celui-ci semble prêt à admettre qu'il y ait eu rétablissement des taxes portuaires.
2. Je doute que la « taxe de garde du blé public » intéresse réellement le blé de toute la province d'Asie que l'on aurait entreposé à Délos. Les arguments développés dans les Crai (1980, p. 285) ne sont pas convaincants. Il y a des entrepôts à Délos (sans doute pas la Salle hypostyle !), mais il n'y a aucune raison de passer de la possibilité d'engranger le blé d'Asie au fait. La loi s'occupe de détails fort mineurs comme les taxes sur les têtes de bétail venant paître dans l'île (c'est l'explication que je retiens, car, encore aujourd'hui, le bétail se déplace entre les îles) ; la taxe sur le blé doit intéresser aussi les productions locales : il y avait d'ailleurs vingt fermes à Délos et Rhénée, à la belle Époque, dépendant du sanctuaire, auxquelles il faut ajouter les exploitations privées de Rhénée. En revanche, il ne fait aucun doute, comme le suggère J.-L. Ferrary (pp. 43-44), que Délos dépendait de la province d'Asie.