page 607 note 1. Plaines et bassins du Rhône moyen. Étude géographique. Valence, Charpin et Reyné, 1927; in-8°, XI-671 p., 14 pl., 2 cartes hors texte, 51 fig.

page 608 note 1. Je note en passant une erreur sur le moulin à foulon (p. 428, n. 1), connu en France certainement bien avant le XVI^e siècle ; c'est une des plus authentiques inventions techniques du moyen âge (peut-être du haut moyen âge).

page 609 note 1. C'est, sans doute, cette même tendance à considérer, sur un plan de quasi-immobilité, toute la vie rurale « ancienne », qui a amené M^r Faucher à négliger à peu près complètement, dans son étude des défrichements, le classement chronologique des faits.

page 609 note 2. Les rares indications que M^r Faucher, chemin faisant, donne sur les institutions seigneuriales, sont parfois sujettes à caution. Il semble, en particulier (p. 255), confondre l'esclavage du haut moyen âge, lié à l'existence de vastes domaines, avec le servage de l'époque postérieure qui, normalement, fournissait le seigneur de tenanciers corvéables, non de travailleurs employés uniquement sur la réserve.

page 610 note 1. Ces actions ont, en général, été très bien senties par les contemporains. Voyez, par exemple, à propos des prairies artificielles, un rapport du subdélégué du Havre, du 22 février 1786 (Arch. Seine-Inférieure, G 118), où il parle des « tentatives… de quelques curés, de quelques gentilshommes intelligents », ou encore les suggestifs développements de Malle, Dcbeau de la, dans sa Description du bocage percheron, Paris, 1823, p. 58–59 Google Scholar, sur la propagation des méthodes agricoles nouvelles par les nombreux paysans qui, dans cette région, comme marchands de boeufs, de cercles de tonneaux, de toile, fréquentaient les marchés extérieurs à la province. Sur les maîtres de poste, l'ouvrage de Auxionnat, Eugène, Histoire de l'organisation de l'ancienne poste aux chevaux en France. Son influence sur les progrès agricoles. Paris, 1909 Google Scholar, est insuffisant ; il y aurait mieux à dire

page 611 note 1. Histoire d'Aunis et de Saintonge. Paris, Boivin [1929] ; in-8°, XIV-226 p., 16 pl.

page 611 note 2. Passons condamnation sur la chronologie des évêques de Saintes et la prétendue reconquête de l'Aquitaine, au VII^e siècle, par les Visigoths ; le seul tort de M^r de Vaux de Foletier, ici, est d'avoir accordé une valeur, à mon sens, excessive aux conclusions que Depoin, M. J., dans son Histoire des èvèques de Saintes, Paris, 1921 Google Scholar, a cru pouvoir tirer de sources hagiographiques ou liturgiques, qui me paraissent indignes de tant de confiance. Mais que dire de « Guillaume Fier à Bras, comte de Poitou, de la maison d'Auvergne (p. 16) ? » Voilà deux lignages réconciliés, d'un tour de main ! Ou de cet obscur Viking de la Charente, Siegfried, qualifié (p. 15) de « chef des Nihelungen » ? Faudra-t-i] voir dans tous les Siegfried de la terre le prototype du edelen küneges hint de Xanten ?

page 612 note 1. The place of the Netherlands in the economie history of mediaeval Europe dans The économie history Review, t. II (1929), p. 20-40.