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Cattle and inequality: herd size differences and pastoral production among the Fulani of northeastern Senegal
Published online by Cambridge University Press: 07 December 2011
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There is a growing body of research that addresses issues of income distribution and the mechanisms of inequality in rural farming communities in Africa (see, for example, Hill, 1972; Matlon, 1981; Kitching, 1980; Sutter, 1981; Watts, 1983). Unfortunately a recognition of the importance of economic inequality in African societies dependent on animal husbandry has lagged behind. Much of the research on pastoral systems of production of the past several decades has been carried out by anthropologists whose work, to the extent that it addresses issues of economic heterogeneity at all, has emphasised the types of ‘levelling’ and ‘adaptive’ mechanisms common to pastoral systems. Recurrent issues of focus have been the ideology of equality which tends to predominate in pastoral societies, the limited development of political hierarchies, the limitations on herd size imposed by family labour and ecology, the wide-spread transfer of assets at critical moments in the life cycle, and the apparent similarities in consumption levels of different households (see, for example, Barth, 1961; Goldschmidt, 1971; Dahl, 1979a; Schneider, 1979).
Résumé
Bétail et inégalité: différences de grandeur de troupeaux et production pastoral parmi les Fulani du Sénégal du Nord-Est
Cette recherche explore la relation entre la grandeur des troupeaux de bétail et plusieurs variantes importantes se rapportant à la production et á la société pastorale parmi un échantillonage de 160 families de bergers Fulani au Sénégal du Nord-Est. La répartition des animaux entre les families se révèle être un point majeur déterminant de la structure des budgets familiaux, l'âge et la répartition des sexes du bétail mis sur le marché, ainsi que les taux de rétention. L'analyse des mécanismes de la différentiation économique dépeint un tableau de privilèges cumulatifs dans lequel les families possédant de petits troupeaux notent une production sévèrement inadéquate de lait pour la consommation personnelle, une part importante de revenus qui doit provenir de sources autres que la ferme, des stratégies de commercialisation caractérisées par une forte sélection de jeunes mâles et la vente forcée de vaches et de génisses et un taux de rétention qui met en péril la croissance du troupeau, et pour les troupeaux plus vulnérables, conduit à une chute en spirale des investissements. En revanche, les families plus riches possèdent un bon nombre de bestiaux en plus de leurs importants troupeaux de bétail, un approvisionnement adéquat en lait pour la plus grande partie de l'annee et un excédent de lait destiné à être utilisé comme cadeau ou comme moyen de troc durant la saison des pluies, un quasi monopole sur le commerce lucratif du bétail, des stratégies commerciales orientées vers la vente d'animaux plus vieux qui vont chercher de meilleurs prix et un taux de rétention modeste qui leur permet de colmater leurs pertes sur les ventes par un investissement naturel et ainsi être en mesure d'agrandir leurs troupeaux et d'utiliser leur bétail comme une forme d'investissement à haut rendement.
Bien qu'il n'y ait pas de données historiques, l'inégalité dans la répartition du bétail semble s'être accrue au cours des deux ou trois demières décades tandis que les facteurs qui ralentissaient auparavant l'accumulation par les propriétaires individuels (tels que l'apport de travail et les mécanismes traditionnels de redistribution et de réciprocité) ont perdu de leur importance. L'inégalité en matière de richesse en bétail a d'importantes conséquences sur la capacité des familles individuelles à résister à la sécheresse, aux épidémies ou aux chocs d'une nature plus orientée sur le marché, tels qu'un mouvement soudain des conditions de commerce pastoral/agricole.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 1987
References
- 54
- Cited by