« Les monographies de familles posent des problèmes plus rares, plus délicats, plus particuliers (que les statistiques). Elles mettent mieux en contact avec la vie. Elles provoquent des surprises, des étonnements. Elles révèlent des accidents. Elles inquiètent. Elles font réfléchir.»
Ainsi s'exprimait il y a quelques années M. Lucien Febvre en tête d'un article consacré par M. Ph. Wolff aux Ysalguier de Toulouse. En même temps, l'éminent historien appelait de ses voeux le développement d'une véritable enquête sur le type familial, convaincu de la « fécondité historique » que ce genre peut comporter.
C'est dans cette perspective que nous voudrions placer l'étude qui va suivre. Elle porte sur une famille dont le nom est resté dans l'histoire lyonnaise lié avant tout à une très ancienne exploitation de mines. Mais un examen attentif de ses destinées dégage bien d'autres centres d'intérêt et fournit ample matière à réflexion.